Les services de la PJ de Ksar El Kebir ont arrêté récemment deux individus pour leur implication présumée dans une affaire de falsification de la monnaie nationale et de mise en circulation de faux billets de banque.
D’après le quotidien Assabah qui rapporte l’information dans son édition du lundi 25 décembre, le premier mis en cause a été arrêté suite à une plainte déposée par un marchand de gros de draps et couvertures dans la ville de Ksar El Kebir. Il a soupçonné l’origine frauduleuse de billets de banque que l’intéressé lui a remis dans le cadre d’une transaction commerciale. Le quotidien parle d’un montant total de 10.000 dirhams.
Les services de politique, poursuit Assabah, ont pris très au sérieux la plainte déposée par le commerçant et ont immédiatement entrepris leurs investigations. Le mis en cause, objet de la plainte, a été vite identifié et localisé.
Immédiatement après, les services de la PJ se sont déplacés à son lieu de résidence, dans un douar relevant de la province de Larache, précise le quotidien. Après une descente dans le domicile du concerné, sur ordre du procureur du roi, les éléments de la PJ ont pu mettre la main sur plusieurs coupures de la fausse monnaie, en plus de 38 couvertures qu’il avait achetées chez le commerçant auteur de la plainte.
Ayant tous les éléments du forfait entre les mains, les polociers ont arrêté le mis en cause. Pendant l’interrogatoire, ce dernier, dénommé S.Z., jeune homme de 32 ans, marié, a reconnu la propriété de tous les éléments saisis par la police dans son domicile, y compris la fausse monnaie.
Il a reconnu également avoir agi avec un complice dont il a donné le signalement et l’identité. Le complice qui habite dans le même douar a été arrêté, lui aussi, le jour-même. Dans le domicile de ce dernier, la police a également découvert des coupures de monnaie falsifiée, une photocopieuse et d’autres matériels qui rentre dans la fabrication des billets de banque, comme l’encre le papier adhésif, …
Après avoir été pointés, et suite à la consultation de la base de données des services de police, il s’est avéré, poursuit le quotidien, que les deux mis en cause n’ont pas d’antécédents criminels. C’est manifestement leur premier forfait.
Les deux compères, conclut le quotidien, ont été mis en garde à vue pour les besoins de l’enquête qui se poursuit sous la supervision du parquet compétent. Le but étant de cerner l’étendue de leur activité et la nature de leur forfait ainsi que de déterminer s’ils ont d’autres complices. Ils devraient être déférés par la suite devant le procureur du roi près la Cour d’appel de Tanger.