La DGSN-DGST en état d’alerte dans le Nord

Un groupe de migrants clandestins sur la barrière de Sebta.

Revue de presseLes services de sécurité de Tétouan sont en état d’alerte après des incitations à l’immigration illégale sur les réseaux sociaux. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 21/12/2023 à 22h40

Plusieurs régions du nord, notamment dans les environs de Sebta et les zones maritimes s’étendant tout au long du littoral de Tétouan, sont en état d’alerte maximale. Des policiers et des gendarmes ont été massivement déployés dans de nombreux points de contrôle. Les habitants de la ville de Fnideq ont constaté ces derniers jours un dispositif de sécurité renforcé au niveau de la porte de Sebta, la corniche et les plages avoisinantes, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du 22 décembre.

Un renfort qui a rassuré la population après des agressions perpétrées par des migrants irréguliers. La même source a souligné que les tentatives d’immigration illégale durant la période des fêtes de fin d’année seraient déjouées. Un avertissement qui intervient après l’apparition, ces derniers temps, de plusieurs pages Facebook et de groupes WhatsApp anonymes appelant les mineurs et les jeunes à prendre d’assaut la ville de Sebta.

Dans le même contexte, les éléments de la police judiciaire de la wilaya de Tétouan ont, en coordination avec la DGST, arrêté le 17 décembre, deux jeunes individus soupçonnés d’avoir incité à l’immigration illégale via la diffusion de fake news sur la Toile.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghibia indique que les services de veille informatique de la DGSN ont détecté des contenus numériques sur les réseaux sociaux annonçant l’assouplissement des mesures de surveillance des frontières et l’absence de patrouilles de la gendarmerie royale dans cette zone. Du coup, les auteurs de ces messages ont incité les internautes à l’immigration clandestine.

Les recherches techniques et les enquêtes sur le terrain ont permis d’identifier les deux suspects et de les interpeler à l’entrée de Tétouan. De leur côté, les services de la gendarmerie royale ont intensifié la surveillance de la bande côtière entre Tétouan et Jebba pour couper la route aux trafiquants de drogue et d’êtres humains.

Par Hassan Benadad
Le 21/12/2023 à 22h40

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Il serait temps de négocier avec les pays exportateurs d'immigrés clandestins pour renvoyer leurs ressortissants chez eux, et c'est tout a fait légal, et surveiller étroitement nos frontières du Sud et surtout celle de l'est par où les Cabranats font traverser les immigrés vers le Maroc. Sinon on ne s'en sortira jamais.

C'est bien beau de protéger les frontières de l'Europe mais nos frontières qui les protègent ??? Il faut savoir que la quasi totalité des migrants clandestins subsahariens au Maroc viennent légalement chez nous à cause des dispenses de visas ( côte d'Ivoire, Sénégal, niger, cap vert ,togo ,Burkina faso, gabon...) , il suffit de quelques heures d'avion et hop ces migrants se retrouvent en masse dans nos rues, ce qui conduit à ce qui s'est passé à Nador où des milliers de miliciens armés venus de zone de guerre ont attaqué nos forces de l'ordre avec des machettes, des sabres, de l'acide, de la chaux vive sur les policiers espagnols.... Le Maroc n'a pas vocation à devenir une zone de non droit au moment où TOUS LES PAYS ferment leurs frontières à l'immigration. Il faut agir très vite

C'est également cela le revers de la médaille, un Maroc entre le marteau et l'enclume, partagé entre séduire les pays africains pour une alliance Atlantique sud sud et win win et demeurer la sentinelle des pays européens, quitte à servir de caniveau pour tous les désœuvrés du continent africain. Bien entendu les personnes et entités bénéficiaires de cette position géopolitique demeurent sur leurs piédestal et ne souffrent nullement des désagréments que provoque cette situation intenable au quotidien. Un sacrifice de plus à mettre au crédit du modeste citoyen marocain qui n'a jamais demandé à vivre ce calvaire.

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