La DGSN vient d’achever la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie avec des solutions informatiques qui permettent d’entendre les accusés pendant leur audition dans les locaux de la police. Des ordinateurs seront installés dans les différents arrondissements et préfectures de police et seront connectés directement à la direction générale de la sûreté nationale. Cette nouvelle technique va contribuer à réduire les fautes professionnelles qui se produisent lors des interrogatoires des accusés ainsi que la falsification des procès verbaux. Du coup, la DGSN pourra avoir accès à toutes les opérations accomplies par chaque arrondissement. Elle pourra ainsi recenser le nombre de procès verbaux établis et faire le suivi des procédures qu’ils ont générés.
Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du samedi 23 mars, que des chefs d’arrondissement, des officiers de police et des inspecteurs effectuent des stages de formation pour assimiler la nouvelle technique d’audition des accusés. Ce système va simplifier le traitement des dossiers dans les services ayant des contacts directs avec les citoyens ainsi que dans les préfectures de police et les services de police judiciaire.
Parmi ces nouvelles techniques, on trouve un système informatique connu sous le nom de «Gstar» qui numérise le travail des arrondissements de police et qui est supervisé par le patron de la DGSN, Abdellatif Hammouchi. D’ailleurs, tous les arrondissements seront dotés de cette technologie d’information et de communication qui leur assure des interactions ainsi qu’une connexion directe avec les services centraux de la sécurité publique.
Toutes ces techniques entrent dans le cadre d’un projet global de numérisation des services de la police. Un projet qui vise l’informatisation de toutes les activités et les interventions des arrondissements de police, qu’il s’agisse de missions administratives, judiciaires ou de service (certificat de résidence et autres). L’objectif étant de cesser d’utiliser les procédures ordinaires qui se basent sur des registres en papier.
Le nouveau système informatique permettra l’enregistrement, l’étude et le suivi des plaintes des citoyens d’une manière plus rationnelle. Il accélèrera l’établissement des documents administratifs (certificat de séjour, de perte et autres). Sans oublier que l’informatisation de tous les services va offrir à la police un outil de recensement efficace qui dessinera la cartographie de tous les phenonèmes criminels au niveau national.