«Comment osez-vous dire cela, alors que les viandes sont contrôlées d’une manière rigoureuse par des vétérinaires avant d’être soumises à la consommation?», a martelé Abdelouafi Laftit, en réponse à la question d’un conseiller parlementaire sur l’état hygiénique, jugé «catastrophique», des abattoirs dans le pays.
Le ministre de l’Intérieur en a profité pour mettre en exergue les efforts que mènent son département et celui de l’Agriculture pour équiper les grandes villes d’abattoirs «modernes et de haut niveau», citant en exemple ceux de Rabat et de Casablanca. «Il existe un programme de mise à niveau des souks hebdomadaires, avec une priorité accordée aux abattoirs dans le monde rural», a-t-il dévoilé, précisant que les collectivités locales gèrent quelque «180 abattoirs dans les villes, et 650 autres dans les zones rurales».
Au cours de cette séance des questions orales à la Chambre des conseillers, Abdelouafi Laftit a été également interpellé par les élus parlementaires sur les problèmes liés au transport urbain dans les villes, aux gares routières, aux taxis et à la digitalisation au sein des collectivités locales.