Beaucoup d’observateurs sont surpris par le calme impérial qu’affiche l’international marocain Achraf Hakimi au cours des entraînements avec le Paris Saint-Germain, alors qu’il a été mis en examen pour viol.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (11 et 12 mars), que cette affaire demeure ambiguë et qu’elle ressemble comme une goutte d’eau aux accusations de viol dont ont été victimes d’autres joueurs du PSG (Neymar et Verrati). Bien plus, certaines sources donnent une autre version à cette affaire en révélant qu’elle remonte à plusieurs années.
Absence de preuves tangibles
En tout cas, cette histoire a éclaté quand, samedi 25 février, une jeune femme a déclaré à des policiers avoir été victime d’un viol avec violence, commis par Hakimi, tout en refusant de déposer plainte contre lui. Elle raconte l’avoir connu via le réseau social Instagram et qu’elle s’est rendue chez lui à bord d’un VTC qu’il avait lui-même payé.
La jeune femme a raconté que, chez lui, Hakimi l’avait embrassée et touchée sans son consentement avant de la violer. Toujours selon ses dires, elle l’aurait repoussé et aurait pris la fuite avant de contacter une amie qui est venue la récupérer.
Le joueur parisien a quant à lui démenti toutes ses accusations, alors que son avocat s’est dit étonné par la tournure judiciaire des événements, rappelant qu’il n’existe jusque’à présent aucune preuve tangible de la culpabilité de son client, et que, de surcroît, la plaignante a refusé toute confrontation avec Hakimi et de se soumettre à un examen médical et psychologique.
Le soutien au joueur parisien ne cesse de croître aussi bien de la part de son club que de personnalités sportives et politiques. La direction du PSG a même affirmé que Hakimi est considéré comme le joueur le plus discipliné du groupe et que le club lui apportera le soutien juridique et moral nécessaire.
La thèse du complot
Le quotidien Assabah souligne que ses soutiens évoquent la thèse d’un complot. La jeune femme a indiqué que l’appartement où a eu lieu le viol présumé se trouve dans un quartier cossu de la périphérie de Paris, précisément à Boulogne-Billancourt. Ce que beaucoup ignorent, c’est que dans cette commune résident plusieurs joueurs du PSG qui ont eux-mêmes été accusés de faits similaires, parmi lesquels on compte l’Italien Marco Verrati et le Brésilien Neymar Jr. Certains ont fait le lien entre cette accusation de viol et les mauvais rapports qu’Achraf Hakimi entretenait avec sa compagne, le mannequin Hiba Abouk. Mais la vérité est toute autre, car la demande de divorce formulée par Hiba n’a aucune relation avec cette affaire, vu qu’elle remonte à plusieurs mois.
L’avocate de la jeune femme a déclaré qu’elle dispose de preuves irréfutables. S’il y a preuves, disent certains, pourquoi la plaignante a-t-elle refusé de se soumettre à un examen médical et psychologique et rejeté une confrontation avec Hakimi devant le procureur ? Ceci a poussé le procureur à mettre l’accent sur la nécessité pour la jeune femme d’effectuer ces examens, afin de prouver matériellement le viol, tout en menaçant d’abandonner les poursuites si elle continue à s’y refuser. Face à ces contradictions, la position de la plaignante est devenue très fragile.