Majida El Ouardirhi, secrétaire générale du département de l’Habitat et de la Politique de la ville, a présidé hier, mercredi 2 février 2022 à Rabat, la deuxième session du conseil d’administration de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine (ANRUR), indique un communiqué du ministère.
Lors de cette réunion, le conseil d’administration de l’ANRUR a approuvé le projet d’organigramme, le budget et le plan d’action de l’Agence au titre de l’année 2022, ainsi que d’autres résolutions.
La directrice de l’ANRUR, Azhar Ktitou, a présenté le bilan des activités 2019, 2020 et 2021 et le projet du plan d’action 2022 de l’Agence, qui sera axé sur l’opérationnalisation des missions qui lui sont assignées par la loi 94-12 relative aux bâtiments menaçant ruine et à l’organisation des opérations de rénovation urbaine, tout en insistant sur l’importance de mener des projets pilotes dans les régions prioritaires afin d’expérimenter les dispositions juridiques et techniques issues de ladite loi.
Lire aussi : Le ministère de l’Habitat se met à l’efficacité énergétique
Ce même communiqué explique qu’en vue d’opérationnaliser ses missions et de mettre en œuvre sa stratégie d’intervention, l’ANRUR ambitionne de mettre en place deux programmes métiers relatifs aux bâtiments menaçant ruine et à la rénovation urbaine, ainsi qu’un programme support qui lui permettra de mettre en œuvre efficacement ses actions.
L’agence envisage également de réaliser des actions lui permettant de maîtriser le parc des bâtiments menaçant ruine (BMR) à l’échelle nationale, en priorisant les régions les plus touchées par ce phénomène, en commençant par une région pilote.
Une étude relative à la mise en place d’un système d’observation et de veille relatif aux bâtiments menaçant ruine dans le territoire pilote du Grand Casablanca sera ainsi réalisée et un géoportail sera dédié à la veille et au suivi des bâtiments menaçant ruine à l’échelle nationale.