L'année scolaire prolongée jusqu'au 20 juillet prochain

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Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, annonce que l’année scolaire sera prolongée jusqu’au 20 juillet prochain. Sans apporter une solution aux parents d’élèves qui devraient s’acquitter des frais de scolarité exigés par les écoles privées pour ce mois. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 20/06/2022 à 20h59

Le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a mis fin au suspens relatif à la fin de l’année scolaire. Celle-ci sera prolongée jusqu’au 20 juillet, date à laquelle prendra fin la session de rattrapage pour la deuxième année du baccalauréat, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 21 juin.

Dans sa réponse à une question écrite adressée par un député à la Chambre des représentants, Chakib Benmoussa a assuré que son département tient à garantir le temps scolaire complet pour tous les élèves. Engagé contre la déperdition du temps scolaire, notamment suite aux grèves des professionnels, le ministre de tutelle tient à rassurer. Ainsi, il explique dans sa réponse que son département a programmé plusieurs séances de rattrapage aux élèves, tous niveaux scolaires confondus, en vue de rattraper le retard accusé en raison des grèves successives de certains professeurs. Dans ce sens, le ministère tient à convaincre les grévistes de faire primer l’intérêt des élèves.

D’après Chakib Benmoussa, le ministère effectue des visites de terrain chaque début d’année pour s’assurer du lancement effectif de la scolarité à la date décidée au niveau national, y compris pour le soutien scolaire, le renforcement des acquis et l’accompagnement intensif pour le rattrapage, assure le quotidien Al Akhbar.

Pour le prolongement de l’année scolaire jusqu’au 20 juillet, le ministre explique dans sa réponse que le début de l’année scolaire 2021-2022 a été retardé jusqu’en octobre au lieu de septembre, pour permettre aux élèves de se faire vacciner contre le Covid-19 et préserver la santé de tous les acteurs.

En prenant cette décision, Chakib Benmoussa laisse les parents d’élèves affronter seuls les écoles privées qui revendiquent les frais de scolarité relatifs au mois de juillet, relève le quotidien. Interrogé sur la question, le ministre assure que son département n’est pas habilité à intervenir dans la relation financière qui lient les parents d’élèves aux écoles privées. 

Par Khalil Rachdi
Le 20/06/2022 à 20h59