Larache: découverte de 40 hectares de cultures illégales de cannabis

Le marché mondial du cannabis légal devrait atteindre 114 milliards de dollars en 2028.

Revue de presseUn vaste champ clandestin de cannabis, sur une superficie de quarante hectares, a été découvert près de Larache. Une enquête est en cours, menée par la Gendarmerie royale, afin d’identifier les agriculteurs et les trafiquants impliqués dans cette affaire, relaie Al Akhbar, dont provient cette revue de presse.

Le 27/09/2023 à 20h21

Quarante hectares de cultures illégales de cannabis ont été localisés par les éléments de la Gendarmerie royale de Larache, près de l’oued Loukkos. Après cette découverte, la Gendarmerie royale a placé l’ensemble de la plantation clandestine de cannabis sous haute surveillance, en attendant que des moyens techniques d’envergure soient mobilisés, afin de déraciner et de détruire les plants.

Un drone a été utilisé pour assurer une captation aérienne des données relatives à cette plantation clandestine, afin d’en déterminer précisément la superficie, relaie Al Akhbar, ce jeudi 28 septembre.

Cette affaire, précisent des interlocuteurs qu’Al Akhbar a interrogés, a conduit les enquêteurs à se rendre près des «zones limitrophes de l’oued Loukkos, qui seraient exploitées clandestinement par des trafiquants, afin de planter des graines de cannabis et d’irriguer les plantations clandestines, en ayant recours à la nappe phréatique de l’oued».

Les opérations de contrôle et de lutte contre les cultures clandestines de cannabis, explique le quotidien, concernent aussi «les entrepôts clandestins où sont stockées de grandes quantités de cannabis, en attendant leur transformation en haschich, avant de les acheminer vers d’autres contrées».

Plusieurs personnes ont été interpellées, et des quantités importantes de cannabis ont été saisies, dans le cadre d’opérations menées par la Gendarmerie royale dans la région, indiquent ces mêmes interlocuteurs.

L’étau se resserre donc sur ces cultures clandestines, qui s’étendaient en toute clandestinité dans la région pour alimenter d’autres trafics.

Aujourd’hui, le Royaume a fait le choix de la légalisation de la production de cannabis, mais uniquement à des fins médicales, cosmétiques et industrielles. La période de l’anarchie et des trafics en tous genres est donc révolue.

Par Mohamed Younsi
Le 27/09/2023 à 20h21