La protection des droits des femmes migrantes en Espagne et au Maroc a été au centre d’un séminaire international organisé, hier lundi à Rabat, par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’Observatoire des droits de l’Homme du barreau de Barcelone (ICAB).
L’objectif du séminaire, selon les organisateurs, était «d’engager un débat approfondi sur les défis complexes liés à la migration et de proposer des approches concertées et élargies». «Nous allons consolider les efforts pour assurer une protection des droits en luttant contre notamment la traite d’êtres humains», a souligné Amina Bouayach, présidente du CNDH, dans une déclaration pour Le360.
Il faut souligner que l’Espagne compte également au Maroc une importante communauté espagnole, dont de nombreuses femmes migrantes.
Amina Bouayach s’est par ailleurs félicitée du niveau de la coopération entre le CNDH et les organes de défense des droits de l’Homme espagnols. Le séminaire visait ainsi également à «analyser les parcours migratoires des femmes entre le Maroc et l’Espagne, en mettant particulièrement l’accent sur les enjeux spécifiques relatifs à leur protection, tant du point de vue juridique que dans le cadre des mobilités entre le Maroc et l’Espagne».
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Les discussions ont abordé des thèmes clés tels que les dynamiques migratoires entre le Maroc et l’Espagne, la protection des droits des migrants dans le cadre de ces mobilités, ainsi que les mécanismes judiciaires et extrajudiciaires de protection des droits de l’Homme.
«Ces discussions approfondies fourniront une compréhension globale des défis spécifiques auxquels est confrontée cette population vulnérable», a indiqué Mme Bouayach.
Selon un communiqué, les participants devaient formuler au terme de ces travaux «des recommandations concrètes en vue d’améliorer la situation des femmes migrantes, renforçant ainsi leur protection dans le contexte migratoire entre le Maroc et l’Espagne».