L’évaluation de ce rapport a été positive du fait que cet organe public a enregistré une «avancée» des droits de l’homme au Maroc tout en recommandant la réalisation, dans un avenir proche, de progrès au sujet notamment des droits de la femme, de l’abolition de la peine de mort et du respect des libertés individuelles, a affirmé Mourad Errarhib, modérateur du débat et chef du cabinet de la présidente du CNDH, Amina Bouayach.
Une invitée de marque a assisté au débat en la personne de Sisi Shahidzadeh, cheffe adjointe de la section des institutions nationales et des mécanismes régionaux du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies (OHCHR), basé à Genève.
Cette représentante du Haut Commissariat de l’ONU a rappelé le crédit positif dont jouit le CNDH, un organisme qui bénéficie du statut A dans le système de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'homme qui œuvre en collaboration avec l’OHCHR.
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Répondant à une question posée par Le360, Sisi Shahidzadeh a salué le rôle du CNDH, regrettant par ailleurs le déficit en matière des droits de l’homme dont souffrent plusieurs pays qui refusent toujours l’accès à leur territoire aux rapporteurs de l’ONU.
«Les rapports sur la situation des droits de l’homme des pays sont des thermomètres et le CNDH est un partenaire fiable et actif. La semaine prochaine, il sera présent à Genève», a déclaré la représentante des droits de l’homme de l’ONU.
En préambule au débat, le secrétaire général du CNDH, Mounir Bensalah, a rappelé que son organisme a publié régulièrement, depuis que Amina Bouayach est à la tête de ce département en 2018, des rapports annuels en 2019, 2020 et 2021. «Ces rapports ont tous apporté une plus-value à la situation des droits de l’homme au Maroc», a-t-il dit.
Mounir Bensalah a rappelé que les rapports du CNDH sont présentés chaque année au Roi, au gouvernement et au Parlement.