Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec le parlement, et porte-parole du gouvernement, a réaffirmé lors de la conférence régionale du RNI, tenue ces samedi 25 et dimanche 26 juin à Laâyoune, que le prix des manuels scolaires restera inchangé.
«Le prix des manuels scolaires ne connaîtront aucune augmentation. Ils resteront à leur prix d’origine. Le coût du papier a connu une hausse de 100%, toutefois une solution sera proposée aux éditeurs pour qu’ils n’aient pas à supporter seuls les coûts de production», a expliqué Mustapha Baitas, qui a aussi précisé que «ce gouvernement, est un gouvernement social qui depuis sa constitution, prône la réforme des secteurs de l’éducation et de la santé».
Mustapha Baitas avait précédemment confirmé, lors d’un point de presse, que le gouvernement avait reçu une requête de l’Association marocaine des éditeurs pour revoir le prix des livres scolaires, suite à la hausse des matière premières, qui se répercutait sur les coûts de production du livre, expliquant que cette révision concernait 186 manuels pour les niveaux primaire et collégial.
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Sur le même sujet, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, avait indiqué la semaine dernière devant les représentants de la Nation qu’après avoir pris note de la demande des éditeurs, le gouvernement avait initié une réunion du comité interministériel de suivi et de contrôle des prix, présidé par le ministère de l’Économie et des Finances.
Les professionnels justifiaient leur demande d’augmentation des prix des manuels, par la hausse de 100% des coûts du papier et de l’impression, a rappelé la ministre, notant que les manuels concernés par la proposition de cette augmentation concernent les niveaux primaire et préparatoire, et relèvent à 70% de l’Initiative nationale pour le développement humain dans le cadre de l’opération «Un million de cartables» lancée par le Roi Mohammed VI en 2009, couvrant actuellement plus de 4,5 millions d’étudiants, pour un coût de 250 millions de dirhams.
Le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, avait, pour sa part, insisté le lundi 6 juin dernier, sur l'importance de déployer des efforts pour réduire les marges de bénéfices et le coût de production des manuels scolaires.
Dernière et non moins importante précision: le prix des livres scolaires sont fixés par l’Etat et toute révision ou modification doit impérativement passer par la case de l'exécutif.