Le Maroc élu à la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique

Abdellatif Hammouchi (à gauche) lors de l'annonce des résultats des élections du comité exécutif d’Interpol pour l’Afrique.

Le Maroc a été élu, ce jeudi 7 novembre, à la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique pour trois ans, lors des élections du comité exécutif de l’organisation. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait présenté à ce poste la candidature du préfet de police Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire et chef du Bureau central national d’Interpol à Rabat.

Le 07/11/2024 à 12h22

Le Maroc a été élu ce jeudi 7 novembre, à une large majorité, à la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique pour un mandat de trois ans lors des élections du comité exécutif de cette organisation. Cette nomination reflète la reconnaissance des efforts du Royaume pour la préservation de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international et de son rôle pionnier au service de la coopération sécuritaire Sud-Sud.

Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le représentant marocain a obtenu les voix des délégués de 96 pays membres, s’imposant largement face aux autres candidats lors du vote tenu à la 92e Assemblée générale d’Interpol, qui se déroule du 4 au 7 novembre à Glasgow, en Écosse.

Le Maroc a présenté sa candidature pour ce poste, animé en cela d’une ferme volonté de contribuer au développement des structures policières en Afrique, et d’une détermination résolue à renforcer la coopération sécuritaire Sud-Sud et à échanger ses expériences et expertises avec les services de sécurité dans son environnement continental.

La candidature marocaine s’inspire des hautes orientations royales, érigeant la coopération Sud-Sud en choix stratégique et en priorité pour le Royaume et ses partenaires africains, selon une vision pragmatique fondée sur le développement des relations liant le Maroc aux pays africains à tous les niveaux, y compris sécuritaire, ajoute la même source.

Sur la base de cette vision, le Royaume a déposé un dossier de candidature solide pour ce poste, s’appuyant sur l’investissement dans les ressources humaines policières en Afrique, le développement des structures de sécurité et la consolidation de la coopération policière au sein de l’espace africain en vue d’assécher les sources de l’immigration irrégulière et de trafic d’êtres humains et d’empêcher leurs liaisons avec les réseaux de crime transfrontalier, souligne le communiqué de la DGSN.

Suite à son élection au comité exécutif d’Interpol en tant que vice-président pour l’Afrique, le Maroc aspire à coordonner les efforts avec les bureaux centraux nationaux dans les pays africains et dans le reste des pays du monde afin de répondre avec célérité et efficience aux menaces terroristes liées aux ramifications régionales des organisations extrémistes, indique la même source. Il s’agit aussi de mettre en lumière et de coordonner les efforts de lutte contre les risques non conventionnels se rapportant au recours malveillant à l’intelligence artificielle et aux nouvelles technologies par les groupes de crime organisé.

La DGSN avait présenté à ce poste la candidature du préfet de police Mohamed Dkhissi, directeur de la police judiciaire et chef du Bureau central national d’Interpol-Rabat. Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST), qui a présidé la délégation du Maroc à la 92ème session de l’Assemblée générale d’Interpol à Glasgow, a pris part aux discussions multilatérales et à des rencontres bilatérales qui ont porté sur les moyens de renforcer la coopération sécuritaire internationale et l’action policière commune, ainsi que sur l’appui de la candidature du Maroc à la vice-présidence d’Interpol pour l’Afrique.

Créée en 1923, Interpol est une organisation internationale de police criminelle, dont l’objectif principal est de soutenir les capacités nationales et l’échange d’informations et d’expertises entre les services sécuritaires des 196 pays membres pour mieux prévenir et lutter contre les ramifications transnationales des différentes formes de crimes et de menaces sécuritaires.

Par Le360 (avec MAP)
Le 07/11/2024 à 12h22