Les marchands ambulants de Casablanca s’organisent en coordinations

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Revue de presseFace à la campagne de libération du domaine public à Casablanca, les marchands ambulants se sont constitués en coordinations locales pour trouver des alternatives leur garantissant des revenus stables. Une revue de presse d’Assabah.

Le 30/11/2023 à 21h55

Le mouvement «Non à la libération du domaine public sans alternatives» s’élargit dans les rangs des centaines de marchands ambulants, de propriétaires de charrettes et de vendeurs squattant les trottoirs dans les arrondissements de Casablanca. La constitution de ce mouvement fait suite aux campagnes menées contre l’occupation de l’espace public lancées début novembre, soit quelques jours après la désignation du nouveau wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia. Ceux qui se nomment «victimes de la libération de l’espace public sans alternative» se sont constitués en coordinations locales dans les divers quartiers de la ville et se sont joints à des sit-in de protestation.

Le wali de la région Casablanca-Settat a d’ailleurs reçu des correspondances des membres de certaines coordinations dans lesquelles ils sollicitent une rencontre pour, disent-ils, lui exposer les véritables alternatives à la libération du domaine public. Le marchand ambulant et membre du comité de la coordination de Hay El Hassani, Nait Lahyane, «salue l’approche sécuritaire et administrative de la libération de l’espace public qui constitue un pas pour remettre de l’ordre dans certains quartiers. Mais il ne faut pas se contenter de cette seule approche qui pourrait causer d’autres problèmes. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que pareille campagne est menée sans toutefois que l’on trouve une alternative pour les marchands ambulants».

Le quotidien Assabah souligne que les coordinations ont commencé à conjuguer leurs efforts et leurs initiatives dans le but d’organiser, dans les prochains jours, un sit-in de protestation et de sensibilisation devant le siège de la wilaya. Les coordinations demandent l’accélération de l’ouverture des canaux de communication pour trouver une alternative réaliste qui garantit une source de revenus stable pour les milliers de marchands ambulants, de praticiens de petits métiers et de travailleurs dans le secteur informel. Le dialogue, insistent-ils, est d’autant plus impératif que cette campagne se déroule dans un contexte social et économique marqué par la hausse des prix, la succession des crises et les pertes d’emploi.

Par Hassan Benadad
Le 30/11/2023 à 21h55

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Ce ne sont pas des syndicats et se regrouper pour faire du chantage aux autorités est reprehensible. Chacun restera individuellement coupable de ses actions et ses paroles. Ils devraient plutot s'organiser pour faire du commerce equitable et approvisioner des quartiers directement, sans occupation illegale. Ca a tres bien marché en grece et les revenus des participants ont plus que doublé malgré qu'ils vendent moins cher. Ca arrange tout le monde, surtout les zones immeubles qui n'ont pas de souk a coté

Avec les augmentations sans cesse des prix de fruits et légumes, il y'a des milliers de magasins qui ont fermés définitivement leurs commerce à cause de la rareté des clients qui n'ont plus les moyens de se payer leurs nourritures élémentaire. Et les marchands ambulants sont un mal nécessaire pour remédier à ce problème et permettre aux consommateurs de s'approvisionner avec un prix au rabais de leurs marchandises. Tout ce que tout le monde espère, c'est la destitution de ce gouvernement actuel qui l'ennemi juré de tous les marocains, et spécialement les pauvres et la classe moyenne.

Le début et il faut continuer ainsi jusqu'à les éradiquer complètement ! Cette anarchie a assez durée au point que c'est devenu un acquis.

vivement un monsieur Mhidia à sala al jadida, la cité royale, devenue un vrai souk. toutes les artères sans exception sont occupées par des ambulants de toutes sortes. cité devenue invivable. l'Intérieur lui refuse de passer au grade de préfecture, alors elle vivote comme un arrondissement rural

Tout le monde a le droit de gagner sa vie. mais pas illégalement en occupant les espaces publiques et en interdisant les automobilistes et les piétons de passer librement. Vous avez occuper ces espaces publiques si longtemps sans payer ni impôts ni quoi que ce soit. Vous auriez dû épargner et acheter des magasins.... Arrêtez de vous plaindre et de répéter les mêmes raisons : j'ai des enfants, j'ai un loyer à payer...tout le monde a les mêmes problèmes et c'est à vous de trouver des alternatives et non monsieur le wali. S'il vous laisse faire , vous allez vous multiplier encore et encore. Basta basta comme disent les espagnols Bravo monsieur le wali continuez nous sommes avec vous. Le grand Casa devrait être une très jolie ville où il fait bon de vivre.

IL faut respected l'espace public،on remercie bien Mr Mhaidia,et de ses efforts,bon courrage.nous les conducteurs de voiture on remerci notre wali,on paye le taxe de la route,et on la trouve bloquée par des marchants ambulant ,et des carosses.il faut netoyer d'un kilometre les environements du derb omar ,et chasser les poids lourd du centre ville ,il faut qu'il livrent les marchandises avant 6h du matin,et merci le 360.🇲🇦

هادشي لي بقا .

Bravo, c'est le début de quelque chose. S'Il fallait les bousculer pour qu'ils réalisent enfin que l'union fait la force, et que tout peut se faire dans le cadre de la loi. Soit. Un bon point pour notre wali.

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