Trois semaines après l’Aïd Al-Adha et la reprise des activités dans les abattoirs, les prix de la viande rouge continuent de grimper de manière significative. C’est ainsi que le prix de gros du kilogramme de viande bovine a atteint 90 dirhams, tandis que celui de la viande ovine se situe à 110 dirhams le kilogramme, rapporte Al Akhbar du lundi 8 juillet.
Concernant les prix de détail, celui du kilogramme de viande bovine varie entre 100 et 115 dirhams, tandis que le prix de la viande ovine varie entre 140 et 160 dirhams le kilogramme. Cette flambée des prix risque de se poursuivre dans les prochains jours, notamment avec l’arrivée des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et l’approche de la saison des mariages.
La hausse des prix de la viande est due à plusieurs facteurs, dont la liberté des prix en fonction de la loi de l’offre et de la demande, ainsi que la succession des années de sècheresse et ses répercussions sur la cherté du fourrage et le coût de production. Un renchérissement qui a poussé les agriculteurs à réduire le cheptel et à mettre fin à leurs activités.
Le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, a révélé le plan de son département pour freiner la hausse continue des prix. En effet, le gouvernement a instauré une série de mesures, dont la subvention permanente des aliments pour le bétail, la poursuite de l’importation du cheptel, l’ouverture de nouveaux marchés à l’importation, comme ceux des pays d’Amérique Latine, et la suppression des droits d’importation.
Pour rappel, Sadiki a tenu une série de rencontres avec les professionnels du secteur dans le but d’approvisionner les marchés nationaux en viande rouge dans les meilleures conditions. Selon le ministre, «son département fait un suivi quotidien tant au niveau des prix en gros que du détail dans toutes les régions du royaume, à travers un système informatique spécial».