L'Intérieur dément l'interdiction d'une famille d’inscrire son nouveau-né sous un prénom amazigh

Le siège du ministère de l'Intérieur.

Le siège du ministère de l'Intérieur. . DR

Le ministère de l’Intérieur a démenti, vendredi, les informations selon lesquelles une famille a été interdite d’inscrire son nouveau-né sous un prénom amazigh à l’arrondissement de Sidi Moumen, relevant de la préfecture de Sidi Bernoussi à Casablanca.

Le 26/01/2018 à 20h00

La Direction générale des collectivités territoriales souligne, dans une mise au point en réponse à un article publié le 11 janvier par un journal sous le titre “”l’interdiction d’un prénom amazigh provoque la colère d’associations à Casablanca”, que “le ministère de l’Intérieur affirme n’avoir reçu aucune demande officielle à ce sujet et qu’il n’y a pas eu lieu d’interdire l’inscription de n’importe quel prénom d’origine amazighe”.

La Direction précise que le citoyen mentionné dans ledit article s’est effectivement présenté le 9 janvier au bureau d’état civil “Al Mandar Al Jamil’ à l’arrondissement de Sidi Moumen en vue de s’informer seulement sur les documents nécessaires pour déclarer son enfant et sur la possibilité de l’inscrire au registre de l’état civil sous le prénom “Amnay”.

Après s’être informé des documents nécessaires, l’intéressé a demandé à l’officier de l’état civil un délai pour les préparer, tandis que l’officier a soumis une demande d’avis au sujet du prénom en question au service provincial de l’état civil, et ce conformément à la procédure en vigueur en la matière, poursuit la même source.

Le service provincial a affirmé que le prénom choisi était un prénom amazigh acceptable, puisqu’il n’enfreint pas les dispositions légales, notamment les normes fixées par l’Article 21 de la Loi N 37.99 relative à l’état civil, relève la Direction générale des collectivités territoriales, faisant savoir que la personne concernée “n’est pas retournée au bureau d’état civil pour entreprendre les démarches administratives avec les documents nécessaires”.

Le 26/01/2018 à 20h00

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Cher le360. On dirait que ce probleme de noms indigene n'existent que dans nos sociétés musulmanes. Sachez que le même probléme s'est produit cette semaine en France pour des noms bretons qui ont été interdit. A méditer.

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