Maroc N’zaha. EP4. Au parc de la Ligue arabe, le green casablancais dans toute sa splendeur

Maroc N'zaha. EP4. Au Parc de la ligue arabe, le green casablancais dans toute sa splendeur

Le 26/08/2023 à 10h05

VidéoPour se rafraîchir en plein été, la plage n’est pas la seule option. Une belle promenade dans un parc, à l’ombre d’un arbre, sous ses branches florissantes, est aussi un remède efficace contre les pics de chaleur. Le360 vous propose de découvrir quelques espaces verts emblématiques du Maroc. Aujourd’hui, on vous emmène au parc de la Ligue arabe à Casablanca.

Le parc de la Ligue arabe est centenaire. Durant ses années de gloire, à la fin des années 50, il fut le seul jardin où les parents se plaisaient à emmener leurs enfants pour prendre l’air, jouer au ballon, faire de la balançoire... Dans l’album photo d’un Marocain lambda, vous allez sûrement trouver un cliché de ce parc emblématique de la métropole.

Encore aujourd’hui, du haut de ses 30 hectares, le parc de la Ligue arabe peut se targuer d’être l’un des meilleurs de Casablanca. A son ouverture le matin, dès 7 heures, la promenade y est agréable. Le footing matinal aussi. L’époque où les citoyens se plaignaient de son état de dégradation avancée est aujourd’hui révolue puisqu’en 2018, il a bénéficié d’un programme de rénovation pour offrir aux citoyens des équipements modernes et diversifiés.

Complètement rafraîchi, le parc ravit les enfants en proposant de nombreux nouveaux jeux: toboggans, tunnels, balançoires... Les adultes peuvent, quant à eux, s’asseoir sur des bancs ou à même le gazon, à l’ombre ou au soleil, pour humer l’air frais, lire, discuter, méditer ou écouter le chant des feuilles. Ou encore admirer le fabuleux tableau qu’offre la végétation diversifiée du parc qui comprend plus de 50 espèces de plantes et d’arbres, dont certaines sont centenaires.

Chargé d’histoire, le parc de la Ligue arabe s’appelait à sa création en 1916, par Albert Laprade, le parc Lyautey. Des piliers et des arches provenant de l’ancienne prison d’Anfa, démolie la même année, y ont été déplacés et s’y trouvent toujours.

En 2015, l’artiste français Daniel Buren a réalisé une installation dans ces mêmes arches. Prévue pour être une installation artistique temporaire d’un mois, l’œuvre a été finalement conservée et reconstruite de manière durable dans le cadre de la rénovation du parc qui a nécessité un budget de 100 millions de dirhams.

Par Qods Chabâa et Khadija Essebar
Le 26/08/2023 à 10h05