«Les orangers en danger!», peut-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants rassemblés, mercredi 12 février, sur la place Abdelmoumen Ben Ali à Marrakech, pour s’opposer à l’arrachage des arbres emblématiques de la ville ocre. Selon Salima Belemkaddem, organisatrice de cette manifestation, cette action cherche à sensibiliser l’opinion publique et les autorités locales à la préservation du patrimoine arboricole de la ville.
«Ces arbres font partie de l’identité de Marrakech. Ils parfument la ville au printemps et lui confèrent un charme unique», défend la présidente du mouvement «Maroc Environnement 2050», en insistant sur la valeur patrimoniale de ces orangers. «L’arrachage des orangers menace l’identité environnementale de Marrakech et efface une partie de sa mémoire urbaine», alerte-t-elle.
Si elle reconnaît la nécessité de moderniser les infrastructures, elle plaide pour un aménagement urbain respectueux de l’environnement. «Nous ne sommes pas contre le développement et nous ne rejetons pas les projets d’infrastructures nécessaires mais il faut un équilibre entre expansion urbaine et préservation du patrimoine naturel», précise-t-elle.
Pour de nombreux Marrakchis, ces orangers sont bien plus que de simples arbres., «Nous avons grandi avec eux. Ils font partie de notre paysage et de notre histoire», déclare avec émotion, Khadija El Othmani, participante à la manifestation.
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«Nous demandons à être consultés avant de voir disparaître des éléments aussi importants de notre environnement», réclame-t-elle. Et d’ajouter que «Marrakech a besoin de se développer, mais pas au détriment de sa richesse naturelle et de la qualité de vie de ses habitants».
Face à la mobilisation, les défenseurs de l’environnement espèrent que les autorités réagiront en faveur d’une approche plus respectueuse du patrimoine arboricole.
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