Ces nouveaux centres, répartis sur les milieux urbain et rural, s’inscrivent dans le cadre de la continuité de la mise en place d’une infrastructure sanitaire adaptée, en phase avec la vision et les orientations royales relatives à la généralisation de la couverture sanitaire universelle et de la protection sociale, notamment en ce qui concerne la construction, la réhabilitation et l’équipement des établissements de soins de santé primaires.
Accompagné notamment du gouverneur de la préfecture de Meknès, Abdelghani Sabbar, le ministre a procédé au lancement de cinq centres urbains de santé au niveau de la ville de Meknès. Il s’agit de structures de premier niveau, à savoir le Centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires Sidi Said et les quatre autres centres: Beni Mhammed, Al Basatine, Sbata et Sidi Amer.
Lors de la cérémonie de lancement de ces centres, qui s’est déroulée au Centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires Sidi Said, des explications ont été présentées, par visioconférence, au ministre par les responsables des différents centres, sur l’impact de cette opération de mise à niveau quant à leurs conditions de travail et celui de la prise en charge des patients.
En ce qui concerne le Centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires Sidi Said, il a bénéficié d’un programme de mise à niveau pour un investissement global de 1,820 MDH en plus d’un équipement en matériel biomédical de plus de 1,33 MDH. Ce centre doté d’un important staff médical devrait profiter à une population de 951.090 habitants. Cette opération a concerné également cinq centres de santé ruraux de premier niveau: Zoualt, Taghleft et Aït Aïssa Addi, Bni Meraaz, Ouad Jdida et Sidi Slimane, en plus de quatre dispensaires ruraux: Bouassal, Aïn Agoual, Bridia et Ouled Slim.
Le déploiement des services de ces établissements de santé s’inscrit dans le cadre de la politique de réhabilitation et de rénovation des établissements de santé publics, conformément aux directives du roi Mohammed VI, relatives au lancement d’une réforme substantielle du système national de santé en vue de favoriser la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la couverture sanitaire et de la protection sociale.
Ces établissements de santé, qui s’inscrivent dans la nouvelle génération d’établissements de soins de santé primaires, fourniront une gamme variée de services de santé et une panoplie de traitements comprenant notamment des consultations médicales générales et des soins infirmiers. Ils assureront aussi le suivi des maladies chroniques, notamment, la tuberculose, les maladies respiratoires, le diabète et l’hypertension artérielle, en plus du suivi de la santé de la mère et de l’enfant, de la santé scolaire, ainsi que des services de sensibilisation et d’éducation à la santé. Ces centres de santé visent à renforcer l’offre de services de santé au niveau de la région de Fès-Meknès et à rapprocher les services de santé des citoyens ciblés par ces services.
Dans une déclaration à la MAP, Khalid Aït Taleb a indiqué que cette opération de mise à niveau de ces centres de santé constitue un saut qualitatif pour le secteur de santé au niveau de la région Fès-Meknès, ajoutant qu’elle intervient dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du roi Mohammed VI qui n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de rapprocher les soins des citoyens, d’où l’importance aussi de la mise en place d’unités mobiles pour aller à la rencontre des patients.
«Aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre les milieux urbain et rural après le désenclavement des zones reculées en application des instructions royales», a-t-il dit. Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale, qui a mobilisé des ressources humaines qualifiées pour veiller à assurer des services médicaux et curatifs à la population, a doté ces centres de santé d’équipements modernes et de dispositifs biomédicaux de haute qualité.