Miraoui exhorte, une énième fois, les étudiants en médecine à mettre fin à leur grève

Abdellatif Miraoui, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation du Maroc, au Parlement, le 21 octobre 2024. (Y.Mannan/Le360)

«La porte du dialogue reste ouverte pour les récalcitrants, mais elle ne le sera pas indéfiniment», a prévenu ce lundi devant le Parlement Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, en s’adressant aux étudiants en médecine, dont la grève se prolonge depuis plusieurs mois.

Le 21/10/2024 à 18h28

Réaffirmant sa fermeté, le ministre a souligné que la réduction de la durée des études médicales, de 7 à 6 ans, telle que prévue par la réforme académique, est désormais actée et ne sera pas remise en question. Néanmoins, il a précisé que «la 7ᵉ année pourra être consacrée à des stages» pour les étudiants qui le désirent, marquant ainsi une certaine souplesse dans l’application de la réforme. «La position des facultés de médecine a évolué en intégrant un cycle de stages lors de la dernière année», a-t-il ajouté.

Miraoui a également souligné que les efforts de médiation ont été nombreux, avec la participation active d’acteurs, de parlementaires et du Médiateur, aboutissant à la satisfaction de la majorité des revendications étudiantes.

«Nous avons organisé des examens de rattrapage et tout mis en œuvre pour sauver l’année universitaire en médecine», a-t-il déclaré, précisant que «60% des étudiants grévistes ont pu passer leurs examens», tandis que 40% persistent dans leur mouvement. «Le dialogue reste ouvert, mais il ne le sera pas indéfiniment pour ceux qui s’obstinent », a-t-il conclu, avec un ton résolument ferme.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 21/10/2024 à 18h28

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Ce Monsieur doit partir. C’est le pire ministre, et il ne mérite pas ce nom, depuis l’indépendance. Il ne sait que détruire et il n’a absolument rien fait, ni dans l’enseignement supérieur, ni dans la recherche. Il se contente de la communication. Tous les universitaires marocains attendent ardemment son départ.

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