En réponse à des questions de députés du Parlement, au cours d'une séance plénière, à propos de l'épisode de stress hydrique que traverse actuellement le Royaume, Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’eau, a annoncé hier, lundi 18 juillet 2022 que la station de dessalement d’eau de mer de Laâyoune sera très prochainement opérationnelle.
«Pour Laâyoune, la nouvelle station démarrera dans les (tous) prochains jours. Elle est quasiment prête, nous menons les dernières analyses avec l’ONEE, pour nous assurer de la sécurité de l’approvisionnement et éviter les coupures», a déclaré le ministre.
Cette station devrait permettre de satisfaire les besoins en eau potable des habitants de Laâyoune et de ses régions proches, d'ici 2040.
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Interrogé à ce propos par Le360, Mohammed Boubekri, directeur régional de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), branche eau, avait d'ailleurs déjà préalablement annoncé, en août 2021, la mise en service de cette station: «cette nouvelle station, réalisée pour un investissement de 670 millions de DH, aura une capacité de production de 26.000 m3/j, qui vont s’ajouter aux 26.000 m3/j de la première station et aux 10.000 m3/j d’eaux souterraines, soit une capacité de production de 62.000 m3/j», avait-il précisé. A cette période, le taux d’achèvement du projet était de l'ordre de 89%.
Le coût total de la station de dessalement de Laâyoune s’élève à 670 millions de dirhams.
Devant les députés du Parlement, Nizar Baraka a aussi évoqué d'autres projets de stations de dessalement: celle de Casablanca, d'El Jadida et de Safi. Le ministre a également expliqué que ces deux dernières stations seront prêtes en décembre et mars prochains.
