Nouvelle condamnation pour le vice-président de la commune de Tétouan

Le quatrième vice-président de la commune de Tétouan a été condamné pour la troisième fois par le tribunal de première instance de Tétouan à une peine d’un an de prison avec sursis.

Revue de presseLe quatrième vice-président de la commune de Tétouan a été condamné pour la troisième fois par le tribunal de première instance de Tétouan à une peine d’un an de prison avec sursis. L’accusé a été poursuivi dans trois affaires distinctes pour escroquerie, trafic d’influence et émission de chèques sans provision. Une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 01/01/2025 à 21h03

Selon l’édition du jeudi 2 janvier 2025 d’Al Ahdath Al Maghribia, le tribunal de première instance de Tétouan a une nouvelle fois condamné le quatrième vice-président du Conseil communal de Tétouan, suspendu de ses fonctions depuis quatorze mois. Cette suspension fait suite à des décisions judiciaires prononcées à son encontre pour escroquerie, fraude, trafic d’influence et émission de chèques sans provision. La même juridiction l’avait déjà condamné, le 25 décembre 2024, à un mois de prison avec sursis assorti d’une amende de 5.500 dirhams.

L’accusé aurait abusé de son pouvoir lorsqu’il occupait une fonction au cabinet du ministre de la Justice, puis en tant que vice-président de la commune de Tétouan. Il aurait perçu des sommes d’argent en promettant des recrutements frauduleux au sein du ministère de la Justice, en plus d’émettre des chèques sans provision. Malgré des tentatives pour étouffer ces affaires, plusieurs victimes ont porté plainte. D’autres, détenteurs de chèques ou reconnaissances de dette signés par l’accusé, attendent toujours de récupérer leur argent.

Bien qu’il ait été condamné à trois reprises, l’élu continue de tenter de réintégrer son poste au Conseil communal. Cette situation suscite l’étonnement des observateurs, qui pointent le silence des autorités face à l’absence de mesures administratives contre lui, alors que d’autres conseillers communaux sont incarcérés pour des faits similaires.

Des conseillers de la commune de Tétouan ont publiquement demandé, via des écrits ou des messages sur les réseaux sociaux, l’application de la loi. Ils considèrent l’élu comme révoqué de facto. Cependant, ce dernier persiste dans ses tentatives de retour, s’appuyant sur «des relations qu’il aurait nouées avec des personnalités influentes», rapporte Al Ahdath Al Maghribia.

Cette situation a suscité des critiques au sein de l’opinion publique, notamment lorsqu’il participait à des activités à caractère national qu’il semblait vouloir exploiter pour retrouver sa place sur la scène politique.

Par Hassan Benadad
Le 01/01/2025 à 21h03