Du nouveau dans l’affaire des migrants de la gare routière d’Ouled Ziane. Les forces de l’ordre ont mené, durant quatre jours, soit du 30 mars au 2 avril, une opération de démantèlement des campements clandestins de migrants issus de pays d’Afrique subsaharienne.
Selon une source à la préfecture d’Al Fida-Mers Sultan contactée par Le360, les autorités ont organisé des campagnes de sensibilisation au profit des migrants pour les convaincre de quitter leurs campements de fortune lors de la première journée. Les trois jours suivants ont été consacrés au démantèlement des campements et au nettoyage des zones qui avaient été occupées par les migrants. Au total, environ 700 migrants subsahariens ont été évacués vers une plateforme d’accueil en face de la gare routière.
Lire aussi : Migrants subsahariens: du rêve d’Europe au cauchemar d’Ouled Ziane
La même source a expliqué que la société en charge de la construction de la ligne du tramway doit poursuivre son travail et qu’il était donc nécessaire de libérer cette voie illégalement occupée par les migrants.
Il est à noter que les forces de l’ordre avaient déjà tenté de démanteler ces campements le 8 mars dernier, en vain. Les riverains avaient déposé des requêtes et pétitions dénonçant des comportements irrespectueux des migrants subsahariens et se plaignaient d’une insécurité grandissante dans la zone. Cette opération de démantèlement a été entreprise dans le but de répondre à ces plaintes.