Ouverture de la saison de chasse le 1er octobre 2023 pour toutes les espèces de gibier

Des chasseurs lors d’une opération de chasse au sanglier dans les forêts de Aït Skoukou (photo d'archives, le 24 janvier 2021).

Des chasseurs lors d’une opération de chasse au sanglier dans les forêts de Aït Skoukou (photo d'archives, le 24 janvier 2021). MAP

L’ouverture générale de la chasse est fixée le 1er octobre 2023 pour toutes les espèces de gibier dans les différentes régions du Royaume, à l’exception de la tourterelle dont la chasse sera ouverte le 27 juillet 2024, fait savoir, ce lundi 10 juillet le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Les détails.

Le 10/07/2023 à 20h32

C’est officiel. L’ouverture générale de la chasse de la saison 2022-2023 sera le 1er octobre 2023 pour toutes les espèces de gibier dans les différentes régions du Royaume, à l’exception de la tourterelle dont la chasse sera ouverte le 27 juillet 2024, fait savoir ce lundi 10 juillet le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts par le biais d’un communiqué, à l’issue de la réunion de la session ordinaire du Conseil supérieur de la chasse.

Selon le ministère, aucun changement n’a été apporté concernant le nombre de différentes espèces de gibier autorisées à la chasse, à l’exception de la tourterelle dont le quota de prélèvement a été fixé à 40 unités au lieu de 50. De même, les obligations relatives aux battues et aux montants des permis de chasse sont restées sans changement.

Dans le détail, le ministère de l’Agriculture note que jusqu’au 15 juin de cette année, 537 battues ont été organisées au niveau de 360 points noirs répartis sur le territoire national. Parallèlement à ce programme, 767 battues ont été effectuées à l’intérieur des zones de chasse amodiées et en dehors des points noirs, ainsi que 132 battues particulières. Ainsi, 8221 sangliers ont été abattus au cours de la totalité des battues organisées. Cette saison a été caractérisée, par la mise en œuvre de la stratégie nationale cadrant la maitrise des populations de sanglier dans les différentes régions du Royaume.

Par ailleurs, au cours de cette saison, environ 70.000 chasseurs ont pratiqué ce sport dans les zones ouvertes à la chasse et dans les territoires de chasse amodiés aux associations et aux organisateurs de chasse touristique, précise le ministère. Ces territoires amodiés totalisent une superficie qui frôle 4 millions d’hectares, répartie sur 1.490 lots dont 1.251 lots réservés à la chasse associative et 172 lots de chasse touristique.

Le ministère de l’Agriculture tient à préciser que la politique d’amodiation du droit de chasse adoptée par l’Agence nationale des eaux et forêts vise à encourager les associations cynégétiques et les sociétés de chasse à s’impliquer davantage dans la gestion des territoires de chasse à travers leur contribution dans les activités d’aménagement cynégétique, notamment par la réalisation des opérations d’agrainage, de cultures à gibier, d’aménagement de point d’eau, de gardiennage et de repeuplement. Cela a contribué à la conservation et au développement du gibier et de la faune d’une manière générale. A cet effet, 126.600 perdreaux issus d’élevage, ont été lâchés dans les lots amodiés.

Également, le ministère rappelle que l’Agence nationale des eaux et forêts continue de promouvoir et de soutenir l’activité de la chasse touristique en collaboration avec l’association des Organisateurs de chasse et de pêche touristique au Maroc. Actuellement, 92 sociétés de chasse touristique investissent dans ce domaine.

Le département de Mohammed Sadiki souligne que la chasse participe au développement et à l’amélioration des recettes de l’État à travers le drainage et la fidélisation des touristes cynégètes permettant la création de 10.000 à 15.000 journées de chasse par an. La chasse participe à la création d’emploi en milieu rural (1 million de journées de travail permanentes et 200.000 journées de travail temporaires) et à la commercialisation des produits de terroir.

Et d’ajouter que l’investissement annuel moyen réalisé par les amodiataires du droit de chasse est estimé à 60 millions de dirhams dont une part de 30% est réservée à l’effort de repeuplement des territoires de chasse, en vue d’assurer le développement de certaines espèces de gibier.

Par Ihssane El Zaar
Le 10/07/2023 à 20h32