Le processus de production des viandes blanches, allant «de la création des poussins, à l’engraissement et la mise dans le circuit commercial, sera au cœur d’une procédure d’enquête menée par le Conseil de la concurrence», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 30 janvier.
Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre des conclusions de l’avis de cette institution constitutionnelle relatif à l’état de la concurrence dans le marché des aliments composés, ciblera, explique le quotidien, «les pratiques commerciales, tarifaires et non tarifaires, touchant ce marché pour le secteur avicole et d’autres marchés connexes».
Selon Al Akhbar, «la loupe du Conseil de la concurrence visera aussi le rôle des opérateurs qui maîtrisent l’ensemble de la chaîne de production, allant de la commercialisation des aliments à celle des volailles, en passant par leur production».
Des sources au sein du Conseil de la concurrence ont affirmé au quotidien que «l’enquête nécessitera la convocation des différents intervenants dans le circuit en vue de procéder à un examen minutieux du marché marocain sur la base de modèles internationaux similaires».
De l’avis de ces mêmes sources, «cette enquête pourrait révéler des pratiques et des dysfonctionnements qui requièrent la concordance avec les lois de la concurrence», alors même que «les rapports du Conseil de la concurrence vont des recommandations dans le but de promouvoir le secteur, à des enquêtes de terrain approfondies, comme c’est le cas aujourd’hui».
Cette source a déclaré à Al Akhbar: «Nous avons révélé, lors de l’étape précédente, ce qui nécessite d’approfondir les investigations, en vue d’aboutir à des résultats précis qui pourraient être soumis au prisme des législations nationales relatives à la concurrence».
La décision d’ouvrir cette enquête qui se conclura, atteste le quotidien, «par des recommandations de nature à promouvoir le secteur et assurer sa stabilité, est intervenue après la hausse spectaculaire des prix des aliments composés, ayant atteint trente dirhams ces dernières semaines», selon des sources interrogées par le quotidien.
Dans le secteur avicole, poursuit Al Akhbar, «les professionnels imputent la cherté des prix des volailles, ayant atteint 23,4 dirhams le kilogramme au gros et 25 dirhams au détail, à la flambée du prix des poussins, qui se font rares, en plus de la diminution de l’offre».
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