Prix: les intermédiaires sévissent à nouveau, le poisson se voit pousser des ailes

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Revue de presseKiosque360. A Casablanca, les prix du poisson ont augmenté en cette première semaine du mois de ramadan. Les raisons d’une flambée des prix qui agace aussi bien les vendeurs que les clients.

Le 19/04/2021 à 19h52

Comme à chaque mois de ramadan, le poisson se voit pousser des ailes. En témoigne la flambée des prix dans les différents marchés de Casablanca, lors de la première semaine du mois sacré. Une hausse insensée des prix de différents types de poissons a, en effet, été enregistrée comparativement aux prix moyens de vente appliqués lors des derniers mois, rapporte Al Massae dans sa livraison du 20 avril. 

En se rendant au marché de gros de Casablanca, situé à Lahraouyine, le quotidien a constaté sur place que les intermédiaires sévissaient à nouveau. Aux côtés des "Chennaqa" (spéculateurs, ndlr), les intermédiaires seraient, d’après la même source, à l’origine de cette flambée des prix du poisson. Concrètement, ces intermédiaires reçoivent de grands lots de poisson en provenance de villes du Sud à l’instar d’Agadir et de Dakhla, et les revendent ensuite aux commerçants à des prix exorbitants. Les vendeurs se retrouvent dès lors obligés de répercuter, à leur tour, cette hausse à la vente. 

Cette flambée des prix concerne notamment les types de poissons consommés par les classes moyennes et pauvres. Ainsi, le prix de la sardine au kilogramme a grimpé à 25 dirhams, tandis que la sole se vend à 50 dirhams le kilogramme. D’autres types de poissons, comme le calamar et la crevette, se vendent à des prix excessifs, quand d’autres sont commercialisés à 150 dirhams le kilogramme, en l’absence de contrôle dans le marché de gros de Casablanca. 

D’après un commerçant interrogé par Al Massae, cette flambée des prix s’explique par le fait que les villes qui fournissent généralement le poisson, à l’instar d’Agadir, Al Hoceima et Laâyoune, en conservent de grandes quantités pour couvrir la demande, de plus en plus importante, notamment durant le mois de ramadan. Selon ce vendeur de poisson au marché de gros de Casablanca, les intermédiaires et les spéculateurs font augmenter les prix du poisson et contrôlent, de ce fait, les petits marchés. 

Par Khalil Rachdi
Le 19/04/2021 à 19h52

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vas on mourir si on ne consommait pas de poisson ???? pourquoi les marocains ne savent ils pas boycotter ?

j'ai laisser la sardine à 8 dirham le kilos à Aourir pas loin d'agadir, pour la retrouver à 25 dihrams à casa, trouver l'erreur,,,?

Bonne idee Il faut ok lancer un hashtag dans ce sens pour boycotter "leur poissons"

Laisser le poisson pourir vaut mieux boycotter que payer ces nantis de chenakas ou moul chefaras.

Vous ne trouver pas louche que ça fait plus d'un demi-siècle que ces intermédiaires qui viennent d'une autre planète font la misère à toute la population et dans tous les domaines et que personne n'a jamais tenté quoi que ce soit pour déjouer leurs diaboliques stratagèmes?. Vous pouvez retrouver des articles de journaux des années soixante qui collent parfaitement à la situation d'aujourd'hui. Demain, j'irai au marché du poisson sans un rond dans la poche et je vais juste me contenter de me prendre en selfie avec le poisson le plus cher (si on me laisse faire), histoire de me venger de ces intermédiaires invisibles. C'est tout ce que je peux faire mais ça je vais le faire.

Ce qui est louche c'est que pour un mois de jeûne, la consommation augmente... Je crois que c'est incompatible avec l'esprit du Ramadan.

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