Proxénétisme: Un réseau de trafic de jeunes filles devant la Justice

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Revue de presseInterpellés au début de cette année 2024, les membres d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de jeune filles marocaines vers la Turquie se retrouvent au tribunal. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 27/08/2024 à 19h06

La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat ouvre le dossier du réseau de trafic de «filles marocaines» vers la Turquie, démantelé en début d’année par les autorités marocaines, en coordination avec Interpol, relaie Al Akhbar de ce 28 août.

D’après des interlocuteurs interrogés par le quotidien, des éléments de la Gendarmerie royale ont transféré sept individus de la prison d’El Arjate vers le Palais de justice à Rabat, où ils ont été déférés pour la première fois devant cette juridiction.

Il s’agit de «quatre individus turcs et de trois individus marocains, dont une femme trentenaire», relaie le quotidien.

Les sept prévenus ont longuement été interrogés lors de la procédure d’instruction qui a, indique le quotidien, été «marathonienne». Au cours de cette phase de l’enquête, les prévenus ont été confrontés à la victime à l’origine de l’éclatement de cette affaire.

Cette femme, qui s’est portée partie civile, a dénoncé des crimes de la «traite d’êtres humains», des «enlèvements», des «séquestrations», des «violences» et des «actes de torture», tous attribués à ce réseau criminel qui a été démantelé, rappellent les interlocuteurs interrogés par le quotidien.

Les prévenus ont aussi été confrontés, au cours de cette procédure d’instruction, à d’autres victimes de ce réseau criminel, dont les auteurs se retrouvent impliqués dans un trafic de proxénétisme en direction de la Turquie.

D’après les interlocuteurs du quotidien, l’examen de ce dossier a été reporté à la dernière semaine du mois de septembre prochain, à la demande de la défense.

Le Procureur général du Roi en charge de cette affaire et le juge d’instruction ont poursuivi les sept individus pour différents chefs d’accusation, dont ceux de «traite d’êtres humains», de «séquestration» ou encore de «violences physiques et sexuelles».

Par Khalil Rachdi
Le 27/08/2024 à 19h06