C’est cette question épineuse qui avait déclenché une vive tension avec la précédente maire démissionnaire, Asmaa Rhlalou, lorsque cette dernière avait décidé d’augmenter, sans concertation avec les concernés, ces taxes de 500%, en les faisant passer de 50 à 500 dirhams le mètre carré. Selon Noureddine El Harrak, président de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc (FNPCRM), la nouvelle maire Fatiha El Moudni a montré des dispositions pour ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre le conseil de la ville et l’association professionnelle.
Il a ainsi estimé que le dialogue et l’apaisement entre les deux parties passent par le plafonnement de la taxe sur les terrasses, en fixant un montant qui soit abordable pour tous les commerces des cafés et de la restauration. «Nous demandons une taxe raisonnable qui nous permettra d’éponger nos arriérés et dettes, et de consolider les recettes de la municipalité», a affirmé le président de la FNPCRM, avant d’appeler la maire à inscrire ce point à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil de la ville dont les travaux sont prévus en juillet.
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«Nous réclamons également des pouvoirs publics la promulgation d’une loi qui détermine les taxes relatives à l’exploitation des terrasses bâties sur les espaces publics pour les cafés et les restaurants», a-t-il poursuivi, citant le cas des établissements hôteliers, dont les taxes locales sont fixées par «un texte de loi, et non pas par une décision municipale».
Noureddine El Harrak a conclu en exprimant la volonté de son association de poursuivre le dialogue avec Fatiha El Moudni, afin de parvenir à une solution et tourner la page de la crise qui avait opposé sa profession à l’ancienne maire controversée de la capitale.