Rabat: vol de trois ordinateurs à la HACA, deux personnes arrêtées

Les locaux de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), à Rabat.

Revue de presseLes éléments de la Police judiciaire de Rabat ont rapidement résolu l’énigme d’un vol qualifié, commis au siège de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Le voleur comme le receleur ont été interpellés et déférés devant la justice. Une revue de presse d’Assabah.

Le 18/12/2023 à 19h22

L’énigme d’une mystérieuse disparition de trois ordinateurs portables dans le siège de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), à Rabat, a été rapidement résolue par les éléments de la Police judiciaire de la wilaya de police de la capitale.

Dès que ce vol qualifié a été déclaré par le directeur des affaires administratives et financières de la HACA, «les enquêteurs ont enregistré toutes les données relatives aux ordinateurs portables volés, leur marque, leurs contenus et leur valeur, avant d’ouvrir des pistes de personnes sur lesquelles planent les soupçons dans cette affaire», relaie Assabah de ce mardi 19 décembre 2023.

L’agent de sécurité chargé de surveiller le siège de la HACA a ainsi été rapidement convoqué par les enquêteurs.

Soumis à un interrogatoire, précisent des interlocuteurs que le quotidien a interrogés, «l’agent de sécurité a catégoriquement nié les faits qui lui étaient reprochés, puis s’est effondré devant les questionnements des enquêteurs, qui ont relevé des contradictions dans ses réponses».

Selon Assabah, «il a avoué qu’il a mis la main sur trois ordinateurs portables qu’il a vendus au responsable d’une librairie dans le quartier Takaddoum [Le Développement] à Rabat».

Convoqué par la police, le libraire, receleur de ces trois ordinateurs, a affirmé avoir «effectivement acquis les trois ordinateurs, mais sans savoir qu’ils étaient volés», et a aussi précisé que «l’agent de sécurité lui avait fait savoir qu’il était chargé par une tierce personne de les revendre».

Après avoir consigné ses déclarations dans un procès-verbal, dressé en la circonstance, le libraire a été relâché, et l’agent de sécurité a quant à lui été placé en garde à vue.

Le procès en justice concernant cette affaire débute dans les tous prochains jours.

Par Mohamed Younsi
Le 18/12/2023 à 19h22