Radars sur les routes: voici ce qui a changé depuis 2005

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Revue de presseKiosque360. Le fichier des radars de contrôle des infractions au code de la route vient d’être mis à jour dans les douze régions. De deux caméras de surveillance en 2005, le parc passera en 2022 à 672 radars intelligents capables d'enregistrer plusieurs types d’infractions. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 03/01/2022 à 18h50

Toutes les infractions au code de la route seront désormais enregistrées, signalées et sanctionnées. En effet, le nombre de radars installés sur les routes, les autoroutes et en périmètre urbain est en augmentation pour accompagner le trafic routier dans les douze régions du pays.

Ces installations seront renforcées par 300 radars qui seront placés tout au long du réseau routier sur les routes nationales, régionales et provinciales et 48 sur les autoroutes. Dans une mise à jour du fichier de ces nouvelles installations, les différents emplacements des nouveaux radars dit «intelligents» ont été publiés au bulletin officiel N°7052 du 30 décembre 2021.

Ces radars pourront contrôler les excès de vitesse et le non-respect de l’arrêt au feu rouge, de même qu'ils pourront détecter plusieurs infractions pour un seul véhicule ou plusieurs véhicules en même temps. Ils permettront également de détecter les voies interdites à la circulation et d’attribuer la vitesse limite spécifique à chaque type de véhicule (poids lourds ou véhicules légers), rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 4 janvier.

Ainsi, le radar enregistre la plaque minéralogique du véhicule pris en flagrant délit d’infraction au code de la route et la transfère immédiatement à une cellule composée d’agents et de techniciens assermentés au ministère, qui décide de la verbalisation ou non de l’automobiliste dont les coordonnées sont tirées de la carte grise.

En cas d’infraction, le procès-verbal est adressé par courrier recommandé à l’automobiliste qui dispose d’un délai de trente jours pour payer son amende. Le processus de ce contrôle par radars, rappelle le quotidien, a été lancé en 2005 par l’ancien ministre de tutelle, Karim Ghellab, qui avait installé deux caméras de surveillance dans le périmètre urbain de Rabat avant la validation de son projet par l’institution législative. Une année plus tard, plusieurs installations ont été acquises et, en 2009, les automobilistes dont la plaque minéralogique du véhicule était flashée recevaient des procès-verbaux d’infraction au code de la route.

Le processus, indique le quotidien, se poursuivra en équipant toutes les régions. Aujourd’hui, dans le cadre de cette mise à jour du fichier, poursuit le quotidien, 108 radars seront placés à Casablanca-Settat, 92 à Marrakech-Safi, 69 à Rabat-Salé-Kénitra, 62 à Fès-Meknès, 51 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, 45 dans l'Oriental, 43 à Béni Mellal-Khénifra, 38 à Souss-Massa, 13 à Drâa-Tafilalet, 11 à Guelmim-Oued Noun, 10 à Laâyoune-Sakia El Hamra et, enfin, 10 à Dakhla-Oued Ed-Dahab. Ces radars intelligents ont coûté pas moins de 278,5 millions de dirhams. Cette enveloppe budgétaire a été réglée par l’agence nationale de la sécurité routière (NARSA).

Par Mohamed Younsi
Le 03/01/2022 à 18h50