Ramadan dans les régions: cap sur les marchés d’Oujda

Ambiance ramadanesque dans un marché à Oujda.

Le 16/03/2024 à 14h57

VidéoÀ Oujda, durant ce mois de ramadan, les marchands de poissons demandent une régulation des prix pour que les citoyens ne soient pas lésés. Ambiance dans les marchés de la capitale de l’Oriental.

Les habitants de Oujda sont connus pour leur sérieux. Mais aussi pour un certain conservatisme, qui leur permet de toujours voir la vie du bon côté. C’est en effet d’un air très optimiste que cet artiste populaire local, rencontré dans l’un des marchés les plus fréquentés de cette ville de l’Oriental, déclare tout sourire que le ramadan se déroule dans de très bonnes conditions.

«Comme vous pouvez le voir, les marchés sont très bien approvisionnés. On y trouve de tout, à commencer par les spécialités locales traditionnelles: makrout, griouech et briouates», a-t-il confié dans un échange avec Le360… tout en conseillant aux Marocains de bien prendre soin de leurs parents en ce mois sacré.

Au marché de poisson, on a droit à un autre son de cloche. Dans une déclaration pour Le360, un commerçant proteste contre la tendance des spéculateurs et autres intermédiaires à provoquer la hausse des prix. «Cela nous porte réellement préjudice. Qui va acheter le pageot à 130 dirhams le kilo? Les gens aisés, oui. Mais pas ceux de la classe défavorisée, qui ne peuvent pas se permettre de débourser de telles sommes. Nous demandons à ce que les prix soient régulés au plus vite».

C’est ce que confirme un autre marchand qui révèle que, durant ce mois de ramadan, le kilogramme de sardines est vendu à 20 dirhams. «C’est ce que les gens consomment le plus, car c’est le poisson le moins cher», a-t-il souligné avant d’énumérer les prix des autres poissons: entre les calamars et les crevettes à 70 dirhams le kilogramme, les prix sont effectivement bien au-dessus des moyens de la majorité.

Par Mohammed Chellay
Le 16/03/2024 à 14h57