Réforme de la Moudawana: le CNDH crée un groupe de réflexion et de proposition

Amina Bouayach, présidente du CNDH.

Amina Bouayach, présidente du CNDH. . DR

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a décidé de s’impliquer davantage dans la réflexion sur la nécessité de réformer le Code de la famille, actuellement objet d’un débat national. Le Conseil vient d’annoncer, ce mardi 7 mars 2023, la création d’un groupe dont il est attendu réflexion et propositions.

Le 07/03/2023 à 17h49

Placé sous la direction d’Amina Bouayach, présidente du CNDH, ce groupe aura pour tâche d’engager des réflexions qui devront aboutir à des propositions et des initiatives sur la réforme du Code de la famille, pour laquelle des pistes de réflexion sont d’ores et déjà engagées. Cette démarche se fera en coordination avec d’autres partenaires tels que les ONG, le Parlement, les pouvoirs publics...

Il s’agit, selon le CNDH, «d’élaborer une vision globale sur le nouveau Code», sachant que «la démarche s’inscrit dans un processus régulier et permanent pour la promotion des droits de la femme et des jeunes filles».

Amina Bouayach a rappelé, dans un communiqué, que son institution a déjà organisé des campagnes nationales «pour annuler les dispositions juridiques portant sur le mariage des mineures et présenté des avis au sujet des textes en relation avec les droits de la femme, comme le Code pénal, le Code de la procédure pénale et le Code de la procédure civile».

Composé de dix membres, le groupe du CNDH pour la réforme du Code de la famille a désigné Malika Ben Radi en qualité de coordinatrice.

La cellule est formée de Salma Taoud (présidente du CNDH, région du Nord), Zahira Fountir (membre du CNDH), Nezha Guessous (membre du CNDH), Zhor El Hor (coordinatrice du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap) et de Latifa Jbabdi (membre du bureau exécutif de l’Union de l’action féminine).

Font également partie de cette cellule de réflexion: Jamila Garmouma (vice-présidente de la Fédération des Ligues des droits de la femme), Amina Lotfi (présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc), Atifa Timjerdine (vice-présidente de l’Association démocratique des femmes du Maroc). Les professeurs universitaires Hassan Rahou et Mohamed Sassi complètent la liste.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/03/2023 à 17h49

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A chaque tentative d'un petit avancement ,les islamisés des dernières décennies; les élevés de Hassan Al banna -nos authentiques Fkihs sans prétentions, on les aime bien - lèvent la voix en prétendant être -seuls- défenseurs de la loi musulmane. Combien de formules clairement prononcées dans le coran -tant respecté et vénéré-ont fait l'objet de NASSKH,le cas de l'esclavage. Ne demeurera sur terre que ce qui est bon pour l'être humain. Un petit salarié en ville ,père de 2 filles-pas de male par la volonté divine- se tue et s'achète un logement de 70 m2..Surpris par un accident ou malaise ,il meurt. Les cousins d'un lointain douar s'arrogeront le droit d'hériter et d'EMMERDER la famille de FEMMES. Et Mr Benkiran de menacer l'Etat. Esprits charitables, c'est ce qu'il faut.

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