Réintroduction d'une douzaine de cerfs de Berbérie dans le parc national d'Ifrane

Cerf de Berbérie (Photo d'illustration). 

Cerf de Berbérie (Photo d'illustration).  . DR

Les équipes de l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) ont lancé, mardi, une opération de réintroduction d'une douzaine de cerfs de Berbérie dans la zone de Kharzouza, dans le parc national d'Ifrane.

Le 29/12/2022 à 20h33

Ces cerfs, six mâles et autant de femelles, dont quatre sont équipés de colliers GPS, ont été relâchés dans le cadre du programme de réintroduction du cerf de Berbérie dans la province d'Ifrane, selon les responsables de l'ANEF.

A rappeler qu'en 1989, une quinzaine de cerfs de Berbérie ont été reçus de Tunisie, afin de lancer un programme d’élevage en captivité avec la mise en place d’un premier noyau reproducteur au niveau de la région de Kissarit, relevant de la commune de Ain Leuh (Azrou). Cinq ans plus tard, un deuxième noyau a été installé dans le parc national de Tazekka à Taza.

Les couples de cerfs de Berbérie ont pu, ainsi, se multiplier dans les deux réserves dédiées, portant le nombre de ces espèces animales à près de 300 individus, dont près de 200 vivant dans la réserve de Kissarit et une centaine au niveau du parc national de Tazekka.

Le cerf de Berbérie, le seul représentant des cerfs en Afrique, a disparu du Maroc au XIXe siècle, puis a été réintroduit dans le parc national de Tazekka (nord du Moyen Atlas) et la réserve de Kissarit (Azrou) en semi-captivité pendant les années 1990.

Le 29/12/2022 à 20h33

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Excellente nouvelle, belle initiative à encourager. J'aimerais tellement que notre pays se lance dans la création de réserves animalières en multipliant les safaris. Cela apporterait une nouvelle forme d'eco tourisme responsable. Mais surtout cela permettrait la réintroduction sous nos lattitudes de nombreuses espèces ayant disparu de nos contrées telles le lion de l'atlas, l'ours, le bubale, le crocodile du nid, le léopard... et même les éléphants et autre girafes dont la présence était attestée durant l'antiquité. Il conviendrait également de protéger les espèces en voie d'extinction comme le singe magot ou le phoque moine. Cela fait partie du patrimoine inestimable du Maroc et fait partie intégrante de notre héritage et identité.

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