La commune de Lebkhati, dans la province de Safi, vient d’être secouée par un horrible crime, commis sauvagement par un individu ayant des antécédents judiciaires. Ce dernier venait de quitter la prison après avoir purgé sa peine pour avoir tué un voisin dans le douar de Mers Al Kabir. Condamné alors à trente ans de prison ferme, il a bénéficié d’une grâce royale au débit de l’épidémie du nouveau coronavirus après avoir passé dix-neuf ans derrière les barreaux.
Le quotidien Al Massae, qui rapporte cet abominable fait divers dans sa dernière livraison, précise que le récidiviste a commis l’irréparable après un simple conflit avec un voisin à qui il a asséné un coup mortel à l’aide d’un couperet. Après le forfait, ajoutent les sources du quotidien, le criminel a rejoint froidement son coin habituel dans le douar pour se saouler après avoir enterré le cadavre de la victime chez lui.
Surpris par les gendarmes qui effectuaient une ronde de routine, le présumé tueur a tenté de les induire en erreur, mais c’était sans compter sur leur vigilance. Ils avaient déjà été informés que la victime était en compagnie du criminel avant sa disparition. Arrêté sur le champ et conduit dans les locaux de la brigade de la gendarmerie à Jamâate Shim, il a fini par cracher le morceau.
C’est ainsi que les éléments de la brigade de la gendarmerie royale ont découvert le cadavre soigneusement dissimulé chez lui sous des couvertures et de la ferraille, en attendant l’occasion de transférer la dépouille loin du douar et des regards. Une enquête est ouverte sous la supervision du procureur général près la cour d’appel de Safi pour élucider ce crime.