Salé: les ordures envahissent les cimetières

CIMETIERE SALÉ

La commune de Salé a signé un accord de partenariat avec la commune d’Assouhoul pour la création, la gestion et l’entretien d’un cimetière commun d’une superficie de 20 hectares.

Revue de presseLes cimetières de Salé, notamment celui de Bettana, sont dans un état déplorable faute d’entretien. Pourtant, la commune avait conclu une convention avec une association pour s’occuper de l’entretien des cimetières de la ville. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 26/03/2023 à 22h35

Les cimetières de Salé sont tellement négligés qu’ils ressemblent, de plus en plus, à des déchèteries comme c’est le cas pour le cimetière de Sidi Bel Abbès dans l’arrondissement Bettana. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 27 mars, que la commune de Salé avait, pourtant, conclu une convention avec une association qui a bénéficié du programme «Awrach» pour s’occuper de l’entretien des grands cimetières de la ville dont celui de Sidi Bel Abbès. Mais les plaintes se sont accumulées auprès de la commune sur la situation déplorable de ce cimetière accusant ladite association de mauvaise gestion et lui reprochant de se contenter de campagnes saisonnières pour son entretien.

Le ministre de l’Intérieur avait répondu à une question parlementaire sur ce sujet en soulignant que la commune de Salé a, dans le cadre de la recherche d’une assiette foncière pour la création d’un cimetière, signé un accord de partenariat avec la commune d’Assouhoul. Les deux collectivités locales devaient procéder à la création, la gestion et l’entretien d’un cimetière commun d’une superficie de 20 hectares pour l’inhumation des musulmans.

Le quotidien Al Akhbar souligne que cette convention n’a pas été concrétisée car l’Agence du bassin hydraulique de Bouregrag et de la Chaouia a émis des réserves sur ce projet parce qu’il se trouve dans la zone de protection des écluses du barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah. De ce fait, les autorités locales de Salé ont chargé une commission, composée des représentants de la commune et des services provinciaux, de trouver les lots de terrains nécessaires. Mais cette commission n’a pas pu s’acquitter de cette mission car les nombreux terrains qu’elle a repérés sont soit très chers soit situés dans des zones ne pouvant pas abriter un cimetière.

Finalement, c’est le ministre de l’Intérieur qui a pu décanter la situation en provoquant une réunion entre les présidents des communes, le délégué provincial des Affaires islamiques et la directrice de l’Agence urbaine de Rabat -Salé. Au cours de cette réunion, les participants ont, dans le cadre du plan d’urbanisme de la commue Amer, affecté un terrain de 80 hectares pour la création d’un cimetière.

Par Hassan Benadad
Le 26/03/2023 à 22h35