Le Centre national anti-poison et de pharmacovigilance enregistre 30.000 cas de piqûres de scorpions par an au niveau national, notamment dans les zones rurales. La région Marrakech-Safi connaît les plus forts taux avec 8.000 cas des piqûres de scorpions dans les provinces des Rhamna, Kelaât Sraghna, Essaouira et Chichaoua.
Selon le ministre de la Santé, Elhoussaine Louardi, le taux de mortalité à cause des piqûres des scorpions est passé de 1,5 cas de décès sur 100 cas à 0,2 cas de décès actuellement, ce qui équivaut à une réduction de la mortalité résultant des piqûres de scorpions de dix fois.
Pour parvenir à lutter contre ce fléau, le ministre a insisté sur la nécessité de lutter contre l’habitat insalubre, la lutte contre les déchets ménagers, la lutte contre l’analphabétisme et l’élévation du mode de vie des populations dans ces régions.
Il a lancé un appel à la conjugaison des efforts et la coordination entre les établissements concernés, tout en veillant à impliquer les communes rurales, les élus, les ONG, les populations et les acteurs de la société civile.