Scandale immobilier à Témara: le promoteur M’Barek El Yamani livre sa version

M’Barek El Yamani est un promoteur immobilier, qui a investi dans la construction d'un complexe immobilier à Témara.

M’Barek El Yamani est un promoteur immobilier, qui a investi dans la construction d'un complexe immobilier à Témara. . Abderrahim Et-Tahiry / Le360 (photomontage)

Le 02/11/2022 à 12h50

VidéoM’Barek El Yamani, le promoteur qui a entamé les travaux de construction du complexe immobilier Al Qods à Témara, objet d’une décision préfectorale de démolition, livre sa version des faits. L’affaire, a-t-il dit, a été portée devant le tribunal administratif de Rabat. L'enquête judiciaire suit son cours.

«Je suis victime d’un abus et d’un excès de zèle administratif», martèle M’Barek El Yamani, promoteur du complexe immobilier Al Qods à Témara, qui témoigne pour Le360 de la nature exacte des actes abusifs dont il serait «victime».

«La loi me permet d’entamer les travaux de construction, si au bout de deux mois, l’administration locale n'a pas répondu à ma demande de construction». Il assure être «en conformité avec les lois et les règlements régissant la réalisation de projets de logements et d’urbanisme».

M’Barek El Yamani s'est aussi demandé pourquoi l’administration attendu des années pour lui signifier «les irrégularités» dont souffrirait la construction du complexe immobilier.

Il faut rappeler que la préfecture a récemment ordonné la démolition d’une partie des 600 appartements qui composent cet ensemble immobilier, qui aurait été construit «sans les autorisations requises».

Parmi les victimes des démolitions ordonnées, figurent également les habitants de bidonvilles, qui ont bénéficié d’appartements en contrepartie du terrain sur lequel étaient construits 80 baraques dans lesquels ils habitaient. 

Le scandale du complexe immobilier Al Qods a conduit à la suspension de Youssef Draiss de ses fonctions de gouverneur de Témara, ainsi que celle de six caïds.

«Je suis en possession de documents qui prouvent que mon projet est conforme à la loi», a répondu ce promoteur, qui a aussi indiqué avoir saisi le tribunal administratif de Rabat qui «dira son mot dans quelques jours».

Mais en attendant ce verdict, des commissions de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) enquêtent actuellement dans des communes comme Harhoura, El Menzeh et Mers El Kheir, pour examiner minutieusement tous les documents liés aux projets lancés par ce promoteur immobilier, à l’origine de ce scandale.

Une enquête est diligentée pour déterminer les faits liés à l'affaire dont se plaint ce promoteur immobilier, qui se dit victime d'un blocage administratif. La police judiciaire mène par ailleurs sa propre enquête, sur instructions du Parquet près la Cour d’appel de Rabat.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 02/11/2022 à 12h50

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Il faut revoir tous les processus d'autorisation en terme de délais et de documents. Quand le président de la commune refuse de signer une autorisation alors que tous les avis favorables sont donnés, que faire? Il n y a qu 'un moyen,amon avis,un recours!C'est-à-dire que l'autorité représentée par le gouverneur ou le walk signé l'autorisation et que le président en question continue à attendre son bakchich en vain.

Saisir les occasions entre opportunisme capitaliste et irrégularité des procédures... les investigations sauront diagnostic le mal

Les promoteurs au Maroc font des erreurs qui ont été faites en Europe pendant les années 70 et maintenant état paient le prix Ford , mais ils ont compris et ne construisent plus des immeubles à plus de deux étages.

Ceux qui vivent loin de Temara ne savent pas comment le promoteur GYA foncière a commencé , au début a lancé QODS 1 contenant des logements économique sont vendus sur plan , autour de ce projet se trouvent des maison des baraques le prometteur négocié avec ses habitants et commencent à se répandretout au long de la rue tareg Ibn ziad des appartement nichent sans prendre en considération les conseils et les normes de construction de la ville en ignorant les futures constructions de l'administration de l'urbanisme comme les écoles , les dispensaires , les administrations public , GYA veut faire de Temara une ville sans verdure ni administration ni rien , une ville ou en ne voit que des appartement l'une à côté de l'autre dans un coin stratégique GYA croit que avec de l'argent tout va bien

Y a un truc que j'ai pas compris : pourquoi le promoteur dit qu'il a donné gratuitement 130 logements ? Il se prend pour le père noël ou quoi ?

Il n'a pas droit de distribuer sa richesse.personne n est prophète dans son pays.

On construit sur des terrains agricoles, terrains dont la terre est d'exelente qualité, après on parle de pénuries, et d'inflation au niveau de l'agro-alimentaire, où est l'autosuffisance de notre pays ?

Ce que je ne pourrais pas comprendre c'est qu'il a fallu presque trois ans pour que la décision la plus contestable soit prise, sans expertise approfondie, par des experts dont la probité soit incontestable, de la qualité technique de la construction, sans permettre à ce promoteur, connu dans sa profession, de se défendre par l'exposé de ses arguments et documents à l'appui. Si l'administration n'est pas satisfaite il reste la voie de justice pour trancher ce litige. Nous ne sommes plus à l'âge de la préhistoire, nous sommes un peuple civilisé respectueux du droit à la défense de tout individu quelle que soit la faute commise.

La loi des 2 mois pour une reponse n'a ete produite que pour contrer la forme moderne de corruption dans les administrations qui fait trainer les dossiers et demandes pour une eternite sans raison, et concernaient principalement les citoyens lambdas qui contactent celle ci. Les chantiers commerciaux de construction requierent toujours une approbation expresse et il n'est pas acceptable de passer outre, car cela favoriserait des formes de grandes fraude comme construire tot sans autorisation sur des terrains non possedés puis revendre a tres grand profit une fois que la valeur des terrains augmentent, dans le but de faire tellement de gain que payer de fortes amendes ne serait qu'un cout negligable une fois le fisc et la justice mis devant le fait accompli.

C’est l’anarchie partout dans le secteur immobilier au Maroc les irrégularités sont généralisées soit par incompétence soit par malhonnêteté,et puis ça draine tellement d’argent que ça permet d’arroser tout le monde en amont et en aval

S'il ya scandale c'est celui du comportement de l'administration qui n'a pas répondu à la demande de permis de construire déposé pzr le.promoteur dans le délai légal...De plus ils attendent une.phase avancée du projet pour décider la démolition et ce sans.laisser le temps au promoteur de recourir au tribunal administratif pour faire appel de la décision de démolition ...Il y a des intérêts qui ne sont pas nets dans cette affaire

Je trouve que ce genre de construction des bombes à retardements

La promotion immobilière est vraiment une catastrophe au Maroc. Il y a partout des problèmes ! Il faudrait absolument corriger cela.

Où est la loi 66-12 dans tout cela L’administration est en défaut et le promoteur encore plus ayant commercialisé des biens sans autorisation ni réception provisoire et sans appliquer la VEFA Il doit devenir un exemple pour les autres

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