Sécheresse: le Maroc menacé par une diminution drastique des précipitations d’ici 2100

Deuxième plus important barrage au Maroc, Al Massira au bord de l’assèchement. khalil Essalak/ Le360

Deuxième plus important barrage au Maroc, Al Massira au bord de l’assèchement. khalil Essalak/ Le360

Revue de presseLe Maroc fait partie des cinq pays qui subiront les plus fortes baisses de précipitations dans la région méditerranéenne d’ici 2100. Une récente étude internationale annonce une diminution annuelle de l’ordre de 21%. Les détails dans cette revue de presse, tirée du quotidien Assabah.

Le 26/01/2024 à 20h19

D’ici 2100, le Maroc devrait subir les conséquences de sécheresses alarmantes. C’est ce que révèlent les résultats d’une récente étude internationale. D’après elle, le Maroc fait partie des cinq pays qui seront le plus exposés à la rareté des pluies jusqu’à la fin de ce siècle dans la région méditerranéenne.

Le Maroc, la Grèce, l’Espagne, la Palestine et le Portugal sont concernés par des diminutions annuelles des précipitations de 21%. Ces baisses pourraient atteindre 55% en raison des changements climatiques, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 27 et 28 janvier.

Les inquiétants résultats de l’étude, qui met en lumière les conséquences du réchauffement climatique sur la sécheresse, cadrent avec la situation actuelle au Maroc où les pluies se raréfient, souligne le quotidien. Autant dire que «le Maroc demeure particulièrement vulnérable aux changements climatiques», d’après les projections de l’étude.

Et de faire remarquer que cette situation déjà hypothéquée par des défis environnementaux serait aggravée par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui accentuera «les conditions humides ou arides dans des régions sensibles comme le Maroc», précise cette étude publiée sous le titre «Des conditions futures nettement plus humides ou plus sèches pour un à deux tiers de la population mondiale».

L’étude, poursuit Assabah, appelle le Maroc et les pays menacés «à multiplier leurs efforts et les concentrer sur des actions immédiates et importantes pour réduire les émissions», seul moyen pour permettre aux pays touchés d’atténuer les conséquences dévastatrices d’un climat plus aride.

Par Mohamed Younsi
Le 26/01/2024 à 20h19