Le ministère du Transport, de l’Equipement, de la logistique et de l’eau vient d’acheter, pour une enveloppe de 27 millions de dirhams, quelque 280 radars mobiles embarqués sur véhicules. D’après le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce vendredi 22 février, 140 radars doteront la gendarmerie royale qui opère en dehors du milieu urbain, et 140 autres reviendront à la police, chargée des contraventions à la circulation routière dans les villes. Des séances de formation à l’utilisation de cette technologie, importée des Etats-Unis d’Amérique, commenceront dans les tout prochains jours.
Le parquet général s’est félicité, lors de la Journée de la sécurité routière, célébrée lundi dernier à Rabat, de l’introduction de cette technologie qui contribuera non seulement à réduire les accidents de la route, mais qui permettra également aux tribunaux du royaume de résoudre les inextricables problématiques nées des conflits relatifs aux contraventions. Notamment le bien-fondé ou non de la contrainte par corps pour les contrevenants. Désormais, les radars mobiles seront des témoins de premier ordre, qui apporteront des preuves concrètes à la «justice électronique», qui pourrait ainsi sanctionner, en connaissance de cause, les contrevenants à la circulation routière.
Pour sa part, le représentant du ministère l’Equipement, Noureddine Dib, a affirmé que les nouveaux radars mobiles vont contribuer à une baisse sensible des accidents meurtriers de la circulation routière, essentiellement dus à l’excès de vitesse. Il a aussi précisé que les radars fixes, actuellement au nombre de 140, et qui atteindront prochainement les 550 unités resteront en service, en attendant de trouver une parade plus efficace contre la hausse continue des infractions routières.
Et cette parade espérée n’est autre que l’entrée prochaine en service des radars mobiles, que les autorités espèrent dissuasifs contre les amateurs de conduite à tombeau ouvert.
