La PJ de Oued Zem vient de mettre hors d’état de nuire trois individus qui arnaquaient et faisaient chanter leurs victimes sur les réseaux sociaux.
Plusieurs victimes, dont la plupart sont des ressortissants des pays du Golfe, ont été roulées par les trois mis en cause.
La manœuvre est toujours la même: elle se résume, d’après les sources du quotidien Assabah, qui a consacré un article à cette affaire ce jeudi 24 août, «à filmer les victimes dans des positions indécentes et compromettantes via la webcam de l’ordinateur et des appels vidéo sur des applications de messageries instantanées, avant de revenir à la charge pour les faire chanter».
Les trois individus ont été déférés hier, mardi 22 août, devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Oued Zem. Le juge a décidé, après avoir examiné l’affaire, de les poursuivre en état de détention pour les faits qui leur sont reprochés, indiquent les sources du quotidien.
«La première audience de leur procès s’est tenue le même jour au tribunal de première instance de Oued Zem, mais elle a été renvoyée au 28 août pour permettre aux avocats de consulter le dossier de l’affaire et d’organiser la défense», précisent ces mêmes interlocuteurs.
Les trois mis en cause avaient été arrêtés après que des plaintes aient été déposées par les représentations diplomatiques de certaines de ces victimes.
Les plaintes en question ont révélé que «les victimes avaient effectué des transferts d’argent de l’ordre de 11.000 dirhams au premier accusé, 5000 dirhams au deuxième et 3000 dirhams au troisième».
Sur la base des informations des opérations de transfert d’argent, les enquêteurs ont repéré et identifié les trois individus, et les ont interpellés dans un quartier populaire de Oued Zem.