Terrible histoire que celle rapportée par le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition du vendredi 12 août. Trois personnes ont ainsi été condamnées, ce mercredi 10 août, par la Cour d'appel de Rabat, à vingt-quatre ans de prison ferme pour le viol d'un enfant handicapé mental et physique.
Les faits remontent au mois de février 2016, précise le journal, lorsque la maman de la victime a eu vent d'une rumeur selon laquelle son fils subissait des viols à répétition dans un café sis près de son domicile, à Skhirat, et au domicile d'un individu du même quartier.
Interrogé par sa mère, l'enfant a confirmé les faits et a présenté une description détaillée de ses bourreaux. Suite à quoi, la famille de la victime a déposé plainte auprès des autorités compétentes qui ont ouvert une enquête, sur instructions du Parquet général.
Les recherches ont été fructueuses puisqu'elles ont abouti à l'arrestation des trois suspects, âgés de 40, 32 et 25 ans. Devant le juge, l'enfant a réussi à reconnaître ses bourreaux et a confié les détails de ces journées de terreur, un calvaire qui a duré longtemps et qu'il a subi tantôt dans les toilettes du café, tantôt au domicile de l'un des détraqués sexuels.
Par ailleurs, Al Akhbar précise que l'enfant est entré dans un état d'hystérie lorsqu'il a aperçu les trois mis en case au tribunal. Et si ces derniers sont aujourd'hui derrière les barreaux, la victime, elle, gardera des séquelles physiques et, surtout, psychiques dont elle ne se remettra probablement pas, faute de prise en charge appropriée.