Le conseil de la ville de Casablanca œuvre actuellement à l’élaboration d’un cahier des charges encadrant les relations contractuelles avec les gardiens de voiture. Les candidats à ces postes devront satisfaire à des critères stricts avant d’être autorisés à exercer, rapporte Al Akhbar dans son édition du vendredi 4 mars.
Parmi les exigences figure notamment l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge. Ce projet, actuellement en cours d’examen approfondi, aborde l’aspect fiscal, la tarification du stationnement sur les artères de la ville, ainsi que l’uniformisation des tenues des gardiens, assorties d’un numéro d’identification pour garantir leur traçabilité.
Les professionnels du secteur suggèrent par ailleurs que les services municipaux s’inspirent des bonnes pratiques d’autres communes en matière de gestion des parkings publics. Ils soulignent également l’intérêt manifesté par certaines entreprises pour la gestion centralisée de ce secteur, avec un prix d’entrée estimé à 30 millions de dirhams, sous réserve d’un appel d’offres visant à ajuster ce montant aux besoins fiscaux de la ville.
Cependant, la persistance d’une gestion informelle par les gardiens en gilets jaunes, malgré leur interdiction officielle, continue de susciter l’insatisfaction des citoyens et des automobilistes. Par ailleurs, des inquiétudes émergent quant au devenir de ces travailleurs, parmi lesquels se trouvent des veuves, des personnes démunies ou sous tutelle, dont certains exercent ce métier depuis des décennies.
Lors de sa session de février, le conseil de la commune a reporté l’examen de ce dossier, qui pourrait faire l’objet d’une séance extraordinaire, relaie Al Akhbar. Rappelons que la maire de Casablanca a adressé une circulaire aux présidents d’arrondissement leur enjoignant de cesser tout renouvellement des autorisations individuelles de gardiennage pour voitures, véhicules et cyclomoteurs.
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