Tanger: les gendarmes interceptent un camion chargé de pièces détachées volées à l'usine Renault

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Revue de presseKiosque360. Les gendarmes de Tanger ont intercepté, samedi dernier, devant l’entrée de l’usine Renault, un camion transportant des pièces de rechange volées. Cette opération survient une semaine après le démantèlement d’un réseau de trafic d’équipements de voitures opérant dans cette même société.

Le 19/10/2020 à 20h48

Des éléments de la gendarmerie royale ont, en coordination avec les services de la douane, saisi, samedi dernier, un camion-remorque transportant des pièces de rechange volées. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mardi 20 octobre, que le chauffeur du camion et son assistant ont été interceptés alors qu’ils s’apprêtaient à quitter l’usine Renault Nissan avec ce chargement. Selon les premiers éléments de l’enquête, le coût des pièces détachées et autres équipements saisis est estimé à 2,5 millions de dirhams. 

Cette opération survient quelques jours seulement après le démantèlement d’un réseau de 26 individus, dont des salariés de l’usine, soupçonnés d’avoir commis des vols de pièces de rechange dans cette même usine de Melloussa. Les mis en cause écoulaient ces marchandises à des receleurs sur le marché noir, causant ainsi des pertes colossales à l’entreprise française. Selon certaines sources, ces deux opérations pourraient révéler d’autres malversations menées au sein de cette société par une organisation criminelle. Il faut rappeler que le juge d’instruction près la Cour d’appel de Tanger avait ordonné, la semaine dernière, la mise en détention dans la prison de «Sat village» de tous ces prévenus soupçonnés de vols et de recel.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que les éléments de la BNPJ se sont, dernièrement, déplacés à Tanger pour traquer ce réseau spécialisé dans le trafic des pièces de rechange à partir de l’usine de Renault Nissan. L’enquête a démontré qu’il s’agissait d’une bande criminelle dont les ramifications s’étendaient à plusieurs villes où s’activaient ses complices. Il s’agit de commerçants et, plus particulièrement, de propriétaires de magasins de pièces de rechange qui achetaient les objets volés à des prix dérisoires.

La BNPJ les a déférés devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Tanger pour constitution de bande criminelle, vols qualifiés à répétition, abus de confiance et complicité. La plupart d’entre eux étaient employés dans l’usine Renault, tandis que les autres étaient des receleurs. Selon les mêmes sources, il est probable que les enquêteurs fassent un lien entre ce réseau et l’interception, samedi dernier, du camion-remorque chargé de transporter des pièces détachées volées. 

Par Hassan Benadad
Le 19/10/2020 à 20h48

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Quelques employes des services de achats renault et leurs sociétés écrans font de beaux chiffres d'affaire en détournant la fonction achat qui doit optimiser l'achat de Renault et non pas à servir à batir la fortune de l'employé titulaire du poste. Un réseau très bien organisé.

Quelle honte ! Ils chialent quand ils ne trouvent pas de boulot et une fois qu'ils en ont un ils se permettent de voler leur employeur. Que ces escrocs en prennent pour leur tronche, à leur sortie de taule ils iront vendre des cacahuètes. Plus personne ne leur fera confiance pour les embaucher.

A moi qui me fait voler ont a jamais arreter lee voleurs

Ces affaires de vols organisés dans une installation aussi importante reflète, malheureusement, la mentalité prédominante chez une certaine catégorie de marocains. Il s’agit d’une obsession de s’enrichir vite et coûte que coûte. On remarque aussi que quand ces gens sont au chômage, ils crient à l’injustice. Et quand on les embauche, ils se retournent contre leur employeur pour mordre la main qui les nourrit! Ils n’ont aucun sense de loyauté. Le pire, c’est qu’ils donnent une très mauvaise réputation à leur pays et nuisent à celle de la majorité de leurs concitoyens qui rêvent de décrocher d’aussi bons emplois. Quant à Renault, la compagnie devrait considérer sérieusement d’engager une firme de sécurité professionnelle, et de préférence étrangère. C’est une honte qu’on en soit arrivé là!

Le nom est Sat Filage du nom d'une usine qui existait auparavant. Je ne comprends pas comment il n'existe pas de nom à cette prison comme dans par toutes les autres villes

@ Khalil et Turbolotfi, ce que je ne comprends pas moi, c'est la gouvernance de Renaud Tanger. Même sans l'avalanche des vols à répétition, tout management qui se respecte devrait, à ce niveau d'entreprises, mettre en place des protocoles de sécurité pour la sorties de produits. Comme cela ne semble être le cas; il devenait incompréhensible que des mesures correctives n'aient pas été prises après les premiers vols !! A croire que des complicités se situaient à des hauts niveaux hiérarchiques! Ce qui me chagrine, c'est que les délits en question pénalisent non seulement une entreprise gravement impactée par le Covid, la conjoncture économique d'avant-covid et la restrucruration des filiales du Groupe, mais aussi les milliers de familles marocaines qui en vivent, et qui risquent gros ...

Content qu'ils aient été arrêté

En fait, le vrai nom de la prison de Tanger est "SAT FILAGE" du nom d'une ancienne société indienne de filage qui se trouvait juste en face et qui n'existe plus.

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