La commune urbaine de Tanger prévoit d’examiner et d’approuver, lors de sa prochaine session ordinaire, la vente de chablis et de bois de chauffage afin d’augmenter les revenus de son budget.
Cette mesure aurait été prise, d’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 26 et 27 avril, «pour faire face aux dysfonctionnements financiers qui ponctuent les finances locales de la commune en raison du déficit des recettes provenant des taxes communales».
Selon les mêmes sources, la commune fait face à des difficultés financières pour régler ses dettes et les coûts de la gestion déléguée de la propreté. Outre la vente de produits forestiers, Al Akhbar ajoute que la commune prévoit également de vendre ses biens immobiliers communaux pour acquérir des terrains domaniaux à bas prix et les revendre ensuite.
Le quotidien souligne que ces mesures ont provoqué des réactions et des avertissements, appelant la commune à stopper la vente de ses biens immobiliers, Tanger étant l’une des collectivités territoriales les mieux dotées en foncier grâce aux terres récupérées et collectives.
Eu égard au statut international de la zone, des étrangers et des juifs marocains possédaient d’innombrables terrains. En dépit de cette situation paradoxale, ajoute Al Akhbar, aucune voix ne s’est élevée au sein des conseils élus pour demander la protection des terres collectives et des terrains de l’Etat.
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