Témara: l’indignation monte dans un quartier laissé à l’écart de tout

Une portion de l'autoroute A1 reliant Casablanca à Rabat, au niveau de la bretelle de sortie en direction de Harhoura et de Témara.

Revue de presseLa question de justice spatiale est fortement soulevée par les habitants du quartier Maghrib Al Arabi, notamment son bloc «T», dans la préfecture de Skhirat-Témara. Une zone rurale, sans infrastructures de base, dans un paysage urbain. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 16/04/2025 à 19h35

Le quartier Maghrib Al Arabi, notamment son bloc «T», dans la préfecture de Skhirat-Témara, serait complètement coupé du monde, à cause d’un manque flagrant des infrastructures de base. Cette zone ne figure pas sur les plans d’urbanisation, d’aménagement et de mise à niveau urbaine de la ville. Une injustice spatiale.

D’après les sources du quotidien Al Akhbar, qui se penche sur ce sujet dans son édition du jeudi 17 avril, «les chaussées sont complètement dégradées dans ce quartier, les conduites et les canalisations nécessaires pour l’évacuation des eaux pluviales n’existent plus, les trottoirs et les passages pour piétons sont tout simplement absents...».

De même, pendant la saison pluviale, «les rues du quartier se transforment en rivières, de véritables lacs se forment en divers endroits et des coulées de boue envahissent la zone, provoquant d’innombrables dérangements pour la circulation des véhicules et des piétons», indiquent les mêmes sources, faisant remarquer que «le quartier ressemble à une zone rurale, complètement enclavée».

Dans des déclarations au quotidien, «les habitants de ce quartier ont fait savoir qu’ils avaient adressé des correspondances dans ce sens aux différentes autorités compétentes en vue d’intervenir, surtout que des quartiers limitrophes ont bénéficié des programmes de mise à niveau urbaine».

En dépit de leurs réclamations, poursuit le quotidien, leur quartier reste toujours sur la voie de la dégringolade et de la dégradation depuis presque deux décennies.

Après la sourde oreille des conseils élus, actuels et précédents, indiquent les mêmes sources, l’espoir des habitants réside dans la dynamique urbaine que connaît aujourd’hui la ville de Témara, d’autant que leur quartier n’avait jamais bénéficié d’une réhabilitation urbaine.

Le phénomène de dégradation, ajoute enfin le quotidien, touche également le parc d’attractions et de loisirs Hassan II, pourtant symbole dans la conception urbaine de la ville.

Par Mohamed Younsi
Le 16/04/2025 à 19h35

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VOS RÉACTIONS

Je suis un résident dans ce cartier. En soufre vraiment en cas de pluie et on attend toujours de viens et change ce mode de vie

Bonjour. Il serait judicieux de venir à Tamesna, ville abandonnée par les autorités "compétentes". Dégradation des rues,aucun entretien des trottoirs , jours de pluie savoir nager est obligatoire. Je suis résident propriétaire à Tamesna depuis 6ans. Merci..

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