Dès les débuts de l’année 2023, après les revers subis en Syrie et en Irak, l’organisation terroriste dite de «l’État islamique» (EI) aurait opté pour le Sahel, démontre le dernier rapport de l’Institut Washington pour la politique du Moyen-Orient.
Ce document, intitulé «Le terrorisme gagne du terrain en Afrique», décrit la nouvelle stratégie des jihadistes marocains qui ont prêté allégeance à Daech et préfèrent désormais se rendre au Sahel.
Cette option, indique le rapport, serait également forcée par la vigilance dont font preuve les différents services sécuritaires marocains, qui traquent sans relâche les cellules terroristes sur le territoire national afin de les neutraliser avant que les terroristes qui les composent ne passent à l’acte.
Le document souligne, à cet égard, «le rôle crucial joué par les services compétents marocains pour mettre hors d’état de nuire les réseaux terroristes affiliés à l’organisation de l’État islamique», relaie Assabah dans son édition de ce mardi 12 mars 2024.
Le quotidien précise que ce rapport américain rappelle les dernières opérations réalisées par les services sécuritaires marocains, dont la plus récente, qui a eu lieu en mars dernier à différents endroits du Royaume (Souk Larbaâ, Tétouan et Larache).
Selon Assabah, le document évoque aussi une opération «coup de poing» menée en octobre 2023 dans le nord du Royaume, entre Tanger et Tétouan, ainsi que dans le Souss, à Inezgane-Aït Melloul.
Au cours de cette opération, des tracés illustrant la manière de rejoindre les campements de la nébuleuse terroriste Daech au Sahel avaient été saisis.
Le document cite aussi des opérations menées en coopération avec les forces sécuritaires espagnoles, qui ont ciblé des réseaux opérant dans des villes comme, au Maroc, Chtouka Aït Baha, et, en Espagne, Almeria. Autant dire que le Maroc ne plaisante vraiment pas avec la sécurité.