Ce sont 4% des individus arrêtés pour terrorisme au Maroc qui sont récidivistes, indiquent des statistiques dévoilées par Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ). Comme annoncé par Assabah, dans son édition de ce mercredi 30 décembre, 54 personnes, ont «rechuté» sur un total de 1.336 arrêtées depuis la création du BCIJ, le 20 mars 2015.
Rappelons que le Maroc a lancé, depuis quelques années, le programme «Moussalaha», piloté par le Conseil supérieur des Oulémas, le CNDH et la direction des prisons (DGAPR).
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Ce programme vise à aider les détenus condamnés pour des crimes de terrorisme à réviser leur mode de pensée et à les préparer à leur réintégration dans la société. Parmi les derniers bénéficiaires de ce programme, figurent six jeunes femmes, qui avaient été arrêtées dans le cadre du démantèlement d’une cellule à Tanger.
Toutefois, selon Cherkaoui Habboub, le nouveau patron du BCIJ, les détenus pour terrorisme qui ont retrouvé la liberté restent sous surveillance policière. «Il y a toujours une vigilance et un suivi minutieux des services de sécurité. Il n’est pas question de baisser la garde quand cela en vient à la sécurité des citoyens marocains et de leurs biens», affirme le successeur de Abdelhak Khiame.
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