La diffusion de publicités pour des applications de transport sur des chaînes de télévision publiques a suscité une large controverse parmi les professionnels du secteur. Au cœur de la polémique, l’application InDrive qui a pignon sur rue au Maroc. C’est ce qu’indique le quotidien Al Akhbar dans son édition du vendredi 7 mars.
Des syndicats ont saisi la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Ils estiment que ces publicités promeuvent des activités illégales et demandent une intervention de l’autorité compétente.
Mustapha Chaoun, secrétaire général de l’Organisation démocratique du transport et de la logistique multimodale, souligne que ces publicités posent des problèmes légaux. Il rappelle que ces services ne sont pas autorisés au Maroc et que leur promotion sur les chaînes publiques soulève des questions sur le respect de la législation publicitaire. D’après lui, les professionnels rejettent cette violation. Il demande au gouvernement d’assumer ses responsabilités face à l’absence de coordination entre les secteurs concernés.
Du côté des utilisateurs de ces applications, beaucoup saluent l’apparition de ces publicités à la télévision. Pour eux, l’avenir appartient au transport intelligent. Selon Hamza T., un travailleur de ce secteur, les nouvelles technologies sont devenues essentielles pour accompagner les mutations sociales et les tendances observées de par le monde. Selon lui, la concurrence doit être ouverte et équitable entre tous les acteurs. Les applications intelligentes offrent des alternatives plus transparentes et sécurisées en termes de tarification et de suivi des trajets, permettant ainsi d’éviter aux clients les problèmes récurrents du transport conventionnel, explique-t-il.
La HACA devrait prendre prochainement position et permettre d’ouvrir un débat plus large sur l’avenir du transport intelligent et les défis juridiques et réglementaires auxquels il est confronté.
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