Un homme d’affaires à la tête d’un réseau de fausses factures

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Revue de presseKiosque360. Dans le cadre de sa guerre contre les fausses factures, le fisc vient d’identifier un réseau spécialisé chapeauté par un homme d’affaires connu à Kénitra. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 13/03/2022 à 18h41

La guerre est déclarée par le fisc aux fausses factures. Depuis quelque temps, la Direction générale des impôts traque les entreprises qui recourent à la fraude pour réduire le montant de leurs impôts. Dernièrement, une série de fausses factures a été identifiée, menant à des entreprises fictives qui en sont les émettrices et dont certaines appartiennent à un homme d’affaires, rapporte Al Akhbar dans son numéro du lundi 14 mars. Selon la publication, ce dernier est très connu dans le milieu des affaires à Kénitra. Il aurait même déjà fait de la prison et son nom est actuellement cité dans plusieurs autres affaires.

D’après la même source, la Direction générale des impôts a saisi l’Agence judiciaire du Royaume pour porter plainte contre lui, ainsi que contre d’autres hommes d’affaires soupçonnés d’avoir présenté de fausses déclarations fiscales en recourant aux fausses factures. A ce propos, Al Akhbar anticipe déjà un scandale à ce sujet, vu qu’on s’attend à ce que de vastes réseaux spécialisés dans ces fraudes soient mis à nu. L’homme d’affaires de Kénitra est d’ailleurs soupçonné d’être à la tête de l’un d’entre eux.

Des sources citées par la publication ajoutent que des entreprises de plusieurs villes auraient eu recours aux services de ce dernier réseau, y compris dans la capitale économique de Casablanca. Des factures émises par des entreprises fictives dont il est propriétaire ont, en tout cas, été identifiées dans plusieurs déclarations contrôlées.

En attendant de connaître le sort de cet homme d’affaires, Al Akhbar rapporte que la Direction générale des impôts a déjà établi une liste noire d’entreprises qui seraient spécialisées dans la vente de fausses factures. Plusieurs dossiers les concernant devraient ainsi être présentés à la justice prochainement, pour que les émetteurs des fausses factures et ceux qui en profitent pour minorer leurs déclarations répondent de leurs actes.

Comme le rappelle le quotidien, la loi de finances 2022 avait déjà annoncé la couleur en posant les bases de cette guerre contre les fausses factures. Plusieurs mesures y figurent, en effet, concernant la lutte contre cette fraude. Elles visent principalement à s’assurer que les factures présentées lors des déclarations ont été émises lors d’opérations réellement conclues et par des contribuables respectant leurs engagements fiscaux.

Par Fayza Senhaji
Le 13/03/2022 à 18h41

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Je ne sais pas si le fisc s'intéresse aussi aux sociétés et au personnes physiques qui possèdent des grands chalutiers de la pêche hauturière qui premièrement ne payent pas d'impôts et s'enrichissent illicitement en fraudant avec l'office des changes via leurs banques, car une moyenne de 15 à 20% de la facturation réelle est versée dans un compte bancaire à l'étranger, surtout en Hollande ou à Las palmas, ce qui résulte des sommes importantes en dollars ou en euros qui ne rentrent pas au pays, alors que les captures exportées viennent du littoral Marocain. On appelle ça quoi ?

De l'évasion fiscale...

Bravo pour les responsables qui ont réussi à détecter les fraudeurs .Notre joie sera plus grande lorsqu'on nous saurons le nom et l'appartenance des voleurs et sans favoritisme pour des uns et que la sommation sera raisonnable à leur mal causé à notre société. On commence à sentir des inspecteurs des cadres à la hauteur. Que Dieu les bénisse

La cupidité est devenue récemment un des maux de plus en plus visibles de la société marocaine. Cette cupidité qui a amené certaines personnes financièrement aisés pour ne pas dire riches, à tricher, à violer la loi pour s'enrichir davantage au détriment de l'état qui voit ses ressources amoindries. Il y a un besoin urgent de réguler l'économie libérale en plus de faire respecter l'état de droit sous peine de creuser d'avantage le fossé entre la classe populaire et une classe minoritaire qui s'enrichie par tous les moyens en se croyant au dessus des lois. Ce sentiment d'injustice nuit au patriotisme et incitent les cerveaux dégoutés à émigrer.

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