La triste histoire du petit Rayan, 5 ans, coincé dans un puits asséché de 32 mètres de profondeur et d’à peine 45 centimètres de diamètre où il était tombé, dans le village d’Ighrane, a provoqué une vague d’émotion à travers le monde.
Une immense tristesse a suivi l’annonce de la mort du garçonnet, dont l’histoire en a tenu plus d’un en haleine. Une année après ce drame, le constat est que beaucoup reste à faire à Ighrane, le douar de Rayan.
Les habitants disent, dans plusieurs témoignages recueillis par Le360, avoir du mal à accéder à l’eau potable à cause de la sécheresse. Des routes et des infrastructures de base sont néanmoins en cours de construction.
Que ce soit à Ighrane ou dans les villages avoisinants, il faudra faire preuve de patience pour en profiter. Les locaux sont aussi victimes des mauvaises conditions climatiques et de la pauvreté. Et la vague de grand froid qui sévit ne fait qu’exacerber leur calvaire, nous confirment-ils.
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Excédés par cette triste réalité, ils sont nombreux à choisir de quitter le village pour Tétouan ou Tanger.