Des rapports préliminaires indiquent qu’environ 100.000 enfants ont été impactés par le tremblement de terre qui a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi 8 septembre. Un séisme qui est considéré comme le plus puissant depuis celui d’Agadir qui s’est produit le 29 février 1960, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 14 septembre. Selon certains sismologues il est possible que des répliques se produisent durant les jours et les semaines prochains exposant ainsi les enfants et les familles à plus de risques. Selon les premières estimations des Nations-Unies plus de 300.000 personnes ont été touchées dans la ville de Marrakech et dans les montagnes du Haut Atlas.
Les autorités ont recensé jusqu’à ce jour 2901 morts dont un nombre indéterminé d’enfants tandis que des milliers de personnes ont été blessées. L’UNICEF ne dispose pas encore du nombre exact des enfants qui ont trouvé la mort dans ce séisme sachant que les estimations de 2022 indiquent que les enfants représentent le tiers de la population du Maroc. La plupart des maisons ont été détruites provoquant ainsi le déplacement de nombreuses familles et leur exposition aux aléas climatiques dans une période de l’année où la température connaît une forte baisse pendant la nuit.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que les écoles, les hôpitaux et les centres de santé et d’éducation ont été endommagés ou détruits par le tremblement de terre. Une situation qui a grandement affecté le psychique des enfants. Des estimations locales indiquent que c’est dans la région du Haouz que l’on a dénombré le plus grand nombre de décès chez les enfants, suivie de Chichaoua, Taroudant, Azilal et Casablanca où on n’a enregistré aucun cas de décès d’enfants.
Certains médias ont rapporté les cas dramatiques d’enfants qui ont perdu leurs parents dans ce drame. C’est le cas notamment de Yassine qui a suscité un grand élan de compassion dans les réseaux sociaux notamment de la part des supporters du Raja après son apparition vêtu du maillot du club casablancais. et de Marouane qui a perdu ses parents et sa grand-mère ainsi que les deux fillettes Leila et Saida qui étaient les seules rescapés dans l’effondrement de leur maison à Amizmiz.